Tournées: France-Argentine, "pour se situer" à un an du Mondial

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Le test-match entre la France et l'Argentine samedi à Lille servira aux Pumas "à se situer", un an avant le même affrontement en phase de groupes de la Coupe du monde, a estimé le sélectionneur argentin Mario Ledesma dans un entretien à l'AFP.

Une victoire des Argentins à Lille (nord) leur "donnerait de la confiance", estime l'ancien entraîneur du Stade Français et de Montpellier, qui a redressé une sélection auparavant moribonde en quelques mois. Une confiance dont les Français manquent cruellement après une cinquième défaite d'affilée samedi face à l'Afrique du Sud (29-26).

Q: A quel niveau se situe l'Argentine aujourd'hui?

R: "Devant, il y a la Nouvelle-Zélande, l'Irlande, l'Afrique du Sud, l'Australie, l'Angleterre. Nous sommes au niveau inférieur avec l'Ecosse, le Pays de Galles, la France. Il nous manque de la constance pour disputer les premiers rôles. L'écart entre nos meilleurs performances et les pires est très grand. Cette différence est moindre chez les grandes équipes".

Q: Ce test contre la France donnera-t-il un avantage psychologique au vainqueur, à un an du Mondial?

R: "Cela va nous servir pour nous situer. On termine une saison de 11 mois, et eux, ils sont à la moitié du championnat, ils sont beaucoup plus frais que nous. Il y a des choses qui seront difficiles à mesurer, du fait de ce décalage. Logiquement, si tu gagnes cette rencontre à cette époque de l'année, ça va donner de la confiance aux garçons et mettre du doute chez les Français. L'an prochain au Mondial, on sera dans les mêmes conditions. Et le meilleur gagnera. On a déjà rencontré la France en match de poule, et c'est un bon souvenir (victoire argentine en 2007)".

- "Une grosse marge de progression" -

Q: Après les demi-finales de 2007 et 2015, quel est l'objectif des Pumas pour le Mondial-2019?

R: "Le premier objectif est de se qualifier pour les quarts de finale. Dans un groupe aussi difficile... En plus de la France et de l'Angleterre, il y a les îles Tonga et les Etats-Unis. Il y a dix ans, tu leur mettais 50 points, aujourd'hui non, tu ne peux pas te relâcher. Une fois en quarts de finale, tout est possible. En 2007, la France a battu la Nouvelle-Zélande à la surprise générale. (...) Difficile de dire qu'on peut atteindre une demi-finale, une finale. Ce qui est sûr, c'est que l'équipe a une grosse marge de progression".

Q: Pourquoi avoir choisi un nouveau capitaine?

R: "On étaient très contents du capitanat de Pablo Matera avec les Jaguars. On a maintenu le brassard à Agustin (Creevy) avec les Pumas (pour le Four Nations) et on a vu grandir l'influence de Pablo au sein de l'équipe. Le transfert du brassard s'était bien passé chez les Jaguars, Agustin a été généreux avec Pablo. Et comme après le Mondial-2019, Agustin a envie de continuer à jouer en Europe... A moyen et long terme, c'était un bon moment pour changer de capitaine".

Q: Le règlement argentin empêche les joueurs évoluant à l'étranger de jouer en sélection, comme Isa, Imhoff, et bientôt Nicolas Sanchez. Allez-vous quand même faire appel à eux?

R: "Cela dépendra du niveau des joueurs qu'on aura à ce poste. Pour le poste d'arrière et de trois-quart aile, on a des joueurs qui jouent très bien ici. C'est pour cela qu'on n'a pas appelé Imhoff ni Cordero qui jouent très bien en France (Racing 92) et en Angleterre (Exeter). Pour Isa, il revient d'une blessure aux ligaments croisés et il en a encore pour un moment. Aujourd'hui, ce qui est important, c'est d'élargir la base, il y a toujours des blessures."

Q: Quelle est l'identité de jeu des Pumas?

R: "On travaille à définir cette identité avec les armes historiques des Pumas: la défense, des tacles agressifs, être une équipe difficile à jouer, qui dispute chaque ballon dans les regroupements comme des morts de faim, avec une bonne conquête. On y a ajouté le jeu de mouvement. Si on n'améliore pas la conquête, la mêlée et la défense, il va falloir marquer beaucoup de points pour gagner".

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