Sri Lanka: le Parlement vote une motion de censure contre le Premier ministre

Sri Lanka: le Parlement vote une motion de censure contre le Premier ministre
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2023 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2023 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le Parlement du Sri Lanka a voté mercredi une motion de censure contre le gouvernement du nouveau Premier ministre Mahinda Rajapakse, nommé récemment par le président de façon controversée, au lendemain de l'annulation par la Cour suprême de la dissolution de l'assemblée.

Le président du Parlement a déclaré que la majorité des 225 députés avaient voté la motion de censure contre M. Rajapakse.

Le Sri Lanka connaît une confrontation à la tête de l'État depuis le 26 octobre après le limogeage litigieux du chef de gouvernement Ranil Wickremesinghe et son remplacement par l'ex-homme fort de l'île (2005-2015) Mahinda Rajapakse.

M. Wickremesinghe dénonce son renvoi comme inconstitutionnel et s'accroche au pouvoir comme à sa résidence officielle.

Le résultat du vote parlementaire ne signifie pas forcément une victoire pour M. Wickremesinghe car le président Maithripala Sirisena conserve la faculté de choisir le prochain Premier ministre.

Lors d'une séance chaotique, M. Rajapakse, 72 ans, et son fils député, Namal, sont sortis du Parlement juste avant que le président de cette instance, Karu Jayasuriyan, n'appelle au scrutin sur la motion de censure.

Les fidèles de l'ancien homme fort ont tenté de s'emparer du sceptre qui symbolise l'autorité du Parlement afin de perturber le vote, sans empêcher toutefois Karu Jayasuriyan de procéder aux opérations.

"Les +oui+ l'ont emporté", a-t-il annoncé. "Je décide que cette chambre n'a pas confiance dans le gouvernement" Rajapakse.

Sur ces entrefaites, des ministres de son gouvernement sont sortis du Parlement en accusant son président d'avoir violé le règlement de la chambre en organisant un vote décisif contre leur volonté.

La veille, la Cour suprême de l'île de 21 millions d'habitants à majorité bouddhiste avait annulé la dissolution du Parlement prononcée le 9 novembre par le président. Celui-ci voulait convoquer des élections anticipées pour obtenir une majorité et avaliser la nomination de M. Rajapakse.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Otages : Israël "vérifie" la mort d'un bébé, de son frère et de sa mère annoncée par le Hamas

Gaza : le Hamas prêt à prolonger la trêve avec Israël et libérer plus d'otages

Au Monténégro, la crainte d'une montée en puissance des revendications de la minorité serbe