Ski alpin: Julien Lizeroux, 39 (ans) de fièvre

Ski alpin: Julien Lizeroux, 39 (ans) de fièvre
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

"Concrètement j'ai 39 ans, j'ai un corps d'une cinquantaine d'années et un âge mental d'une quinzaine d'années. Ce qui fait à peu près mon âge actuel". Lui c'est Julien Lizeroux, doyen des slalomeurs qui attaque dimanche à Levi (Finlande) une nouvelle saison de Coupe du monde, la passion intacte.

Né en 1979, il pourrait être le père de son équipier Clément Noël (21 ans), est plus âgé que certains des entraîneurs de l'équipe de France, mais ne semble pas s'en soucier, dans un sport traumatisant physiquement où les "anciens" se font rares.

"Beaucoup de gens me demandent pourquoi je continue. Parce que j'aime ça, je suis tombé dans la marmite quand j'étais gamin, dans la marmite du sport en général, de la glisse", a-t-il expliqué à l'AFP en avant-saison, de son débit rapide et avec sa longue moustache blonde type Astérix.

"Je suis un enfant de la montagne mais comme mes parents se sont séparés tôt quand j'étais jeune, je suis allé habiter avec ma mère. Je n'habitais pas à la montagne tous les jours, notamment toute la période de mes 6-16 ans, et c'est vrai que je n'ai pas eu cette overdose de ski", se souvient-il.

- "Jeune dans ma tête" -

"Sur sa carte d'identité on trouve cet âge-là, mais à le voir des fois je m'interroge si c'est son véritable âge, reconnaît pour l'AFP le responsable du groupe de slalom Simone Deldio. Dans l'esprit il est vraiment plus jeune que les autres. Il est le premier à faire plein de choses, jamais il ne lève le pied de l'accélérateur."

Quel est le secret du double vice-champion du monde (slalom et super-combiné à Val d'Isère en 2009), qui admet que son physique n'est plus celui d'antan?

"Je suis plutôt jeune dans ma tête, estime Lizeroux. Et puis tous mes copains qui ont arrêté le ski m'ont dit que c'était quand même vraiment cool, et que je devais continuer tant que je le pouvais parce qu'ensuite c'était la vraie vie et que c'était un petit peu moins sympa."

"On habite une super région, l'été on va sur le lac, je joue au golf, je fais du vélo, je joue au tennis, je vais me balader en montagne, faire des pique-niques avec les copains... Juste profiter de la vie. J'ai pas trop l'impression d'avoir bientôt 40 balais", admet le facétieux skieur, compagnon de la double championne du monde de géant Tessa Worley.

- Partage d'expérience -

Même si son âge d'or semble passé - il n'est plus monté sur le podium depuis 2011 -, il garde un réel instinct de compétiteur et se révèle un précieux équipier.

"Julien c'est sûr qu'il peut apporter son expérience sur la gestion des moments de la journée, de la saison, les médias, les sponsors, énumère Deldio. Pour tout ça, il a vraiment fait du bien. Les deux (avec Jean-Baptiste Grange, 34 ans) se sont mis à disposition de notre jeune (Clément Noël) pour l'aider".

"Je ne me vois pas du tout comme un mentor ou un vieux con qui va donner des conseils, tempère Lizeroux. Maintenant c'est un partage de bons procédés, les jeunes amènent plus de fraîcheur et d'insouciance, et nous (avec Grange) on amène un petit peu plus d'expérience, on essaie d'être un petit peu plus posés et finalement ça se mélange automatiquement. C'est un partage".

Une alchimie à transformer en résultats dès dimanche sur la piste de Levi.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium