France-Uruguay: Giroud en avait besoin

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Quand Antoine Griezmann a obtenu un penalty contre l'Uruguay (1-0), Olivier Giroud a accouru pour le tirer... C'est que le grand barbu avait une énième fois besoin de faire taire les critiques et qu'il rêve d'égaler David Trezeguet, troisième au classement des meilleurs buteurs de l'équipe de France.

L'attaquant de Chelsea, 32 ans et 87 sélections, compte désormais 33 buts en Bleu, contre 34 pour Trezeguet, troisième homme d'un palmarès toujours dominé par Thierry Henry (51 unités), puis Michel Platini (41 buts).

Grimper sur le podium, Giroud en parle depuis des mois et des mois, mais son bilan demeure léger en 2018: quatre buts en 18 matches, donc un seul dans un match de compétition, le but décisif contre les Pays-Bas en Ligue des nations au mois de septembre 2-1, déjà au Stade de France.

A la Coupe du monde, il n'avait pas su trouver la faille, mais comme à son habitude, il s'était battu comme un diable sur le terrain, en attaque comme en défense, dans un rôle de pivot précieux pour ses coéquipiers.

Comme toujours, c'est pourtant vers lui que se sont tournés les regards quand l'équipe de France s'est ratée à Rotterdam vendredi en Ligue des nations, giflée par une jeune sélection néerlandaise pleine de fougue (2-0).

- "Je vous vois venir..." -

Cette défaite signait-elle la fin d'une histoire ? Didier Deschamps devait-il tourner la page du Mondial ? "Il ne faut pas tout remettre en question, je vous vois venir...", avait répondu le natif de Chambéry, qui s'était senti visé, à juste titre.

C'est donc plein de hargne qu'il s'est présenté mardi sur la pelouse du Stade de France, face à l'Uruguay, en commençant par frapper à côté sur un très bon service de Blaise Matuidi (4e).

Il s'est ensuite signalé par un hors-jeu, puis une tête au-dessus à la 49e minute. On l'a vu commettre quelques maladresses, comme ce ballon mal contrôlé à la 75e minute, mais il s'est arraché pour participer au jeu et proposer des solutions jusqu'à la 80e minute et son remplacement par Alassane Plea.

Juste avant la rencontre, c'est un glorieux aîné qui l'avait défendu, auprès de l'AFP. "Giroud, je pense qu'il a un statut. (...) Quand tu joues contre des défenses très hautes, très costauds, Olivier est un point d'ancrage très important", expliquait Jean-Pierre Papin, en marge du tirage au sort du 8e tour de la Coupe de France.

- "Tellement facile" -

"Même s'il ne marque pas de buts, il est important pour l'équipe. C'est tellement facile de critiquer les gens quand on n'a jamais joué au football, il faut juste qu'ils (les commentateurs) essayent un jour de se mettre à sa place, peut-être qu'ils comprendraient...", avait lancé "JPP".

Au Stade de France, conscient que sa place de titulaire n'est pas assurée en Bleu s'il continue à être sur le banc à Chelsea, Giroud a foncé pour réclamer le ballon à Antoine Griezmann, sur l'action du penalty (52e).

Et il a serré les poings après son but, libéré. "C'est l'histoire de ma carrière de sans arrêt devoir prouver", soulignait pendant la Coupe du monde le grand attaquant à la carrière atypique, marquée par des débuts tardifs en Ligue 1 du côté de Montpellier, à 23 ans.

Prouver, Giroud avait dû le faire encore et encore à l'époque où on lui renvoyait comme un boomerang l'absence de Karim Benzema, mis à l'écart depuis novembre 2015 à la suite de l'affaire de la sex-tape contre Valbuena. "Ca a été injuste à un moment donné parce que moi, je n'avais rien demandé", racontait ainsi le barbu en juin dernier, dans un entretien à l'AFP. Mais "j'ai égalé Zidane et ça personne ne me l'enlèvera".

Il venait alors d’inscrire son 31e but en équipe de France, comme "Zizou". Il en est maintenant à 33 et rêve de rejoindre "Trezegol".

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