Les commerçants britanniques face au Brexit

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Par Euronews
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Reportage à Abington, près d'Oxford, qui suit de près les débats au moment les 27 pays de l'Europe valider l'accord obtenu par Theresa May.

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Abingdon est une petite ville commerçante dynamique à côté d'Oxford.

Dans la région près de 57 % des électeurs se ont voté contre le Brexit

Deux ans et demi après le référendum, ces électeurs sont inquiets.

Damon Embling, Euronews : "La politique de Bruxelles et de Westminster peut sembler bien loin d'ici, mais Brexit dans toutes les conversations, celles des europhiles comme celles des europhobes. Et les entreprises attendent des réponses."

Gary Cooper est fleuriste et son stock vient pour l'essentiel du continent.

Gary Cooper, directeur de "Fabulous Fowers" : "Le libre-échange est la chose la plus importante pour mon entreprise, pour importer des fleurs. Quatre-vingts pour cent des fleurs du Royaume-Uni sont importées des Pays-Bas, comme de nombreux autres produits. Nous vendons des bougies, des vases et des marchandises et nous achetons la plus grande partie à Amsterdam."

Juste un peu plus loin dans la même rue Paul Blachut est à la tête d'une épicerie polonaise. Il en a ouvert trois en Angleterre.

Paul Blachut, direceur de 'Polish Taste Oxford' : "Nous ne savons pas ce qui va se passer parce que rien n'a encore été convenu. J'espère donc que Bruxelles et Westminster trouveront un accord qui nous aidera à maintenir ce libre-échange et que nous ne paierons pas beaucoup de taxes et de droits à l'importation".

Paul Blachnut s'inquiète pour son commerce et craint de ne plus pouvoir se déplacer librement.

Paul Blachut, commerçant, directeur de 'Polish Taste Oxford' : "La Grande-Bretagne ne sera pas aussi lucrative qu'elle ne l'est aujourd'hui. Beaucoup de Polonais et d'Européens de l'Est retournent en Europe. Et si ce n'est pas en Pologne, ils vont dans d'autres pays européens. On va voir ce que l'avenir nous réserve. J'espère simplement que nous aurons un accord et que la libre circulation des personnes sera maintenue."

Mais Paul Blachnut n'a pas de soutien a attendre des pro-Brexit : eux tiennent à ce que le Royaume-Uni retrouve le contrôle de ses frontières.

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