Top 14: "Je veux faire franchir un cap à l'UBB" annonce Urios

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Par AFP
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"Je veux faire franchir un cap à l'UBB", a annoncé le manager Christophe Urios mardi à Castres, qu'il quittera à la fin de la saison pour rejoindre l'Union Bordeaux-Bégles comme l'a officialisé lundi Laurent Marti, le président du club girondin.

Urios a réussi l'exploit de mener le CO, seulement 11e budget du Top 14 et 6e de saison régulière, à un titre surprise en juin, au nez et à la barbe de clubs plus puissants financièrement (Toulouse, Racing 92, Montpellier), renversés en phase finale par la force collective des Tarnais.

Q: Qu'est-ce qui vous a séduit dans le projet de l'Union Bègles-Bordeaux ?

R: "Les cannelés, vous savez bien que je suis très gourmand (rire). Je dois d'abord dire que j'ai décidé de partir de Castres parce que j'avais une mission en arrivant et que je l'ai menée à bien. J'ai donné à Castres ce que je pouvais donner et j'avais envie de m'investir sur un autre projet. Pour moi, il y a trois types de projet: ceux qui peuvent viser la coupe d'Europe, ceux qui peuvent viser le titre de champion de France et les autres qui jouent le maintien. Évidemment, j'étais intéressé par une des premières éventualités et Bordeaux en fait partie puisque ce club a la potentiel pour faire partie du top 6 (les six premiers sont qualifiés pour la phase finale, NDLR)."

Q: Comment avez-vous fait pour prendre votre décision ?

R: "Finalement, on peut parler d'un choix naturel. J'ai eu une très bonne relation avec Laurent Marti que je ne connaissais pas très bien auparavant. Laurent Marti est pour 70% au moins dans mon engagement. Il y a eu pas mal d'investissements qui ont été faits dans ce club, c'est une grande et une belle ville. Je suis content de me battre pour un autre projet, ça me ravit. C'est un club où je pense qu'il y a des gens passionnés. Quand l'équipe a fonctionné, il y a eu jusqu'à 25 à 30.000 spectateurs. Tout ça a compté aussi."

Q: Mais l'UBB ne s'est jamais qualifiée pour la phase finale...

R: "Oui, c'est une équipe qui n'arrive pas à se qualifier mais du coup, c'est un défi comme je les aime. Je veux faire franchir un cap à l'UBB. J'ai envie de faire plaisir à ce président qui s'engage beaucoup."

Q: Quid de votre futur staff et comment allez-vous jongler entre les deux clubs ?

R: "Il est trop tôt pour parler de tout ça. Pour le staff, on verra s'il faut recruter, je m'adapterai. Jusqu'en décembre je travaille à fond pour Castres, il y a du boulot. Après, à partir de janvier 2019, je me pencherai sur le projet de l'UBB, sur mes jours de congés. Le recrutement derrière est déjà finalisé, il ne me reste que les avants."

Q: Par ce choix, vous faites une croix à moyen terme sur le XV de France, qui devra se trouver un nouveau sélectionneur en 2020...

R: "Je l'ai dit et je le répète, on ne postule pas pour l'équipe de France, il faut être là au bon moment, être la personne idoine. On a beaucoup fabulé, mon nom a été avancé. Je ne devais pas être la personne idoine et on n'avait sans doute pas envie d'évoluer. J'ai signé à Bordeaux pour quatre ans et je n'ai aucune clause, je n'en ai jamais eue. Je ferai mes quatre ans et basta".

Propos recueillis en point presse

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