Coupe Davis: Jérémy Chardy, une alternative crédible

Coupe Davis: Jérémy Chardy, une alternative crédible
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Jérémy Chardy, le joueur le moins expérimenté de la sélection de Yannick Noah pour la finale de la Coupe Davis face à la Croatie, est une alternative crédible pour disputer un des simples dès vendredi à Lille.

Le Palois de 31 ans, qui est apparu affûté à l'entraînement, pourrait être la surprise du capitaine tricolore, qui dévoilera son choix jeudi matin, peu avant le tirage au sort fixé à 12h30. Et même s'il n'est pas aligné vendredi, il pourrait toutefois jouer dimanche car cette saison cinq joueurs peuvent être sélectionnés, au lieu de quatre l'an dernier.

"C'est vrai que c'est une sélection qui n'est pas simple", a d'ailleurs reconnu mercredi le capitaine-adjoint Cédric Pioline.

Ramasseur de balles en 1999 puis supporter des Bleus en 2002 et 2006 lors des trois dernières rencontres de Coupe Davis organisées au Palais des Sports de Pau, Chardy, actuellement 40e mondial, est déterminé à réaliser un de ses rêves en disputant la finale de "l'une des plus belles compétitions de tennis". Et il a des arguments en sa faveur.

. Né sur terre battue

Chardy, qui est né et a grandi à Pau, a joué durant toute sa jeunesse sur terre battue, une surface où il se sent très à l'aise. "J'ai appris à jouer sur la terre battue donc pour moi c'est plus facile. C'est une surface que j'aime et où je me sens bien donc ça augmente mes chances d'être pris dans l'équipe", reconnaît le joueur.

C'est sur l'ocre de Roland-Garros qu'il s'est fait connaître en 2008 en battant l'Argentin David Nalbandian, alors N.7 mondial. C'est encore sur terre, à Stuttgart (Allemagne) en 2009, qu'il a remporté son seul titre en simple sur le circuit ATP. Il a également gagné deux de ses quatre tournois en double sur cette surface, à Stuttgart en 2012 et Bastad (Suède) en 2015.

. Bonnes stats en Coupe Davis

Chardy a remporté cinq des six matches qu'il a disputés en Coupe Davis depuis 2009. Il a toujours été sélectionné pour des rencontres qui étaient disputées sur terre battue et est invaincu en indoor. S'il s'est imposé deux fois lors de matches sans enjeux, il avait en revanche grandement contribué à la victoire des Tricolores en Autriche au premier tour en 2011 (3-2) en remportant le premier et le dernier simple.

L'an dernier à Rouen, il avait placé la France sur la voie de la qualification pour les demi-finales en s'adjugeant le deuxième simple face à la Grande-Bretagne.

Sa seule défaite en Coupe Davis a eu lieu en avril dernier, en quart de finale. Le Palois, qui était classé 80e mondial, avait été battu en quatre manches par l'Italien Fabio Fognini, spécialiste de la terre battue alors N.20 à l'ATP. Une défaite honorable.

. Doutes autour de Tsonga et Pouille

"Lucas (Pouille) est N.1 et Jo(-Wilfried Tsonga) est celui qui a le plus d'expérience. Moi j'arrive un peu derrière. Mais ce qui est bien avec Yannick, c'est qu'il ne fait pas qu'en fonction du classement, a souligné Chardy. Il fait aussi en fonction de celui qui se sent le mieux, le plus prêt pour jouer." Si le Palois arrive seulement troisième dans la hiérarchie sur le papier, le manque de confiance de Pouille et les questions autour de l'état de forme de Tsonga font qu'aucun des deux n'est incontournable.

Le Nordiste, qui vient de se séparer de son entraîneur Emmanuel Planque, n'a gagné qu'un seul de ses quatre derniers matches et a connu une saison médiocre. Tsonga n'a lui disputé que cinq rencontres depuis son retour fin septembre après sept mois sans jouer suite à une opération du genou gauche. Le Manceau, qui avait écourté son entraînement mardi "par précaution" en raison d'une "épaule un peu rouillée", s'est entraîné plus d'une heure mercredi. Les doutes sont-ils levés pour autant ? "Ca a l'air", estime Pioline, qui "pense que le capitaine va beaucoup s'appuyer sur ce qu'on a vu depuis 10 jours en termes d'entraînement et de volume" pour arrêter son choix.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium