JO-2020: la boxe "au-delà des exigences" en matière de gouvernance

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La Fédération internationale de boxe (AIBA), menacée d'exclusion des Jeux olympiques de Tokyo-2020 depuis l'élection à sa tête de Gafur Rakhimov, est allée "au-delà des exigences" en matière de gouvernance, a assuré mercredi le controversé homme d'affaires ouzbek.

"Nous pouvons être fiers du travail effectué depuis un an et qui a revitalisé l'AIBA et la boxe", n'hésite pas à écrire M. Rakhimov dans un communiqué.

Le Comité international olympique (CIO) va décider le 1er décembre lors d'une réunion de sa commission exécutive à Tokyo si la boxe est maintenue ou non dans le programme des JO de Tokyo.

M. Rhahimov, 67 ans, est accusé d'être un "criminel majeur" de son pays par le Trésor américain, ce qui a conduit le CIO à geler ses relations avec l'AIBA et à menacer d'exclure la boxe des JO s'il était élu à la présidence de la fédération, ce qui ne l'a pas empêché d'être élu début novembre à Moscou.

Après avoir figuré dans "le bas du classement de la gouvernance des fédérations internationales d'été", établi par l'association des fédérations internationales (ASOIF), "nous sommes maintenant exactement au milieu", assure M. Rakhimov, dans un communiqué.

"Nous avons accompli notre mission et sommes allés au-delà des exigences de changement en matière de gouvernance", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, alors que l'AIBA était "au bord de la faillite à la fin 2017, notre situation financière est maintenant sous contrôle", indique-t-il.

Malgré le gel du versement des aides olympiques par le CIO qui représentent une grande partie de ses revenus, M. Rakhimov assure que le flux de trésorerie de l'AIBA est "positif et restera stable à la suite des JO de Tokyo".

Cependant, "si la balance financière de l'AIBA restera négative pour les années à venir, elle redeviendra positive selon un rythme régulier et avec de la discipline", ajoute M. Rakhimov qui assure que "tout est sous contrôle" sur le plan financier.

Enfin, alors que la boxe olympique a longtemps été le théâtre de rumeurs de combats truqués, le président de l'AIBA s'est félicité de la mise en place d'un nouveau système d'arbitrage à la fois lors des Jeux olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires en octobre et lors des récents Mondiaux féminins de New Delhi. "Les mauvais jours du passé sont désormais derrière nous, nous travaillons maintenant avec un système efficace et transparent", a-t-il estimé.

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