Affaire Ghosn: le DG de Renault tente de rassurer ses salariés sur l'avenir

Thierry Bolloré, le DG par intérim de Renault, le 6 mars 2018 à Genève
Thierry Bolloré, le DG par intérim de Renault, le 6 mars 2018 à Genève Tous droits réservés Fabrice COFFRINI
Tous droits réservés Fabrice COFFRINI
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le numéro deux du groupe français Renault, Thierry Bolloré, qui assume la direction par intérim de l'entreprise après l'interpellation de son PDG Carlos Ghosn au Japon sur des soupçons de malversations financières, a assuré jeudi, dans une vidéo postée sur Twitter, vouloir "préserver les intérêts de Renault" et l'Alliance avec sa filiale japonaise Nissan.

"Je veillerai à garantir (la) stabilité (du groupe) et à garder le cap sur nos missions: préserver les intérêts du groupe Renault et la pérennité de l'Alliance.(...) Vous pouvez compter sur mon engagement total", a déclaré M. Bolloré, dans un message en français adressé aux 180.000 salariés du groupe.

"Je veux que vous sachiez que le groupe est parfaitement organisé pour assurer la continuité de l'entreprise", a insisté le directeur général délégué, qui assure "à titre provisoire" la direction exécutive du groupe.

Thierry Bolloré a pris les rênes du constructeur au losange mardi soir, après une réunion du conseil d'administration de Renault, au lendemain de l'interpellation de M. Ghosn à la descente de son avion à l'aéroport de Tokyo-Haneda.

Estimant ne pas être en mesure de se prononcer sur le fond de l'affaire, le conseil d'administration du groupe a en revanche choisi de ne pas révoquer Carlos Ghosn de son poste de PDG.

Le conseil d'administration de Nissan a annoncé de son côté, jeudi, avoir voté à l'unanimité le limogeage de M. Ghosn de son poste de président, qu'il occupait également.

Troisième membre de cet ensemble fort de 450.000 salariés, Mitsubishi Motors prévoit également de "démettre rapidement" son président. Le conseil d'administration se réunira lundi, selon un porte-parole de la société.

De leur côté, les ministres français et japonais de l'Economie, Bruno Le Maire et Hiroshige Seko, ont réaffirmé jeudi leur attachement à l'alliance lors d'un entretien à Paris.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Orbán à l'ouverture de la campagne du Fidesz : ce que fait Bruxelles, c'est jouer avec le feu, c'est tenter Dieu

Frappes mortelles russes sur le centre de l'Ukraine, Kyiv affirme avoir abattu un bombardier russe

Apparente attaque israélienne en Iran : l'AIEA essaie de rassurer