Rugby: naturalisé français, Raka (Clermont) devient sélectionnable

Rugby: naturalisé français, Raka (Clermont) devient sélectionnable
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

L'ailier fidjien de Clermont Alivereti Raka, aux appuis dévastateurs pour les défenses du Top 14, a obtenu la naturalisation française par décret du 8 novembre et peut désormais être sélectionné par le XV de France, selon les règles édictées par le président de la Fédération Bernard Laporte.

Le nom de l'ailier vedette de l'ASM, âgé de 23 ans et qui y a débuté sa carrière professionnelle en 2015, figure dans la liste des personnes naturalisées françaises du Journal Officiel du 10 novembre, consulté par l'AFP, confirmant l'information de Rugbyrama.

Pour World Rugby, qui exige trois ans de résidence dans un pays pour pouvoir être éligible en sélection - une durée portée à 5 ans en 2020 pour protéger les pays pauvres comme les Fidji touchés par l'exode des joueurs -, Raka pouvait déjà prétendre au XV de France. Mais pas pour Laporte, qui avait déclaré, en décembre 2016 peu après son élection, avoir "pris la décision politique de ne plus faire jouer de joueurs étrangers en équipe nationale".

Le président de la FFR, qui avait lui-même eu recours à des joueurs étrangers lorsqu'il était sélectionneur (2000-2007), avait modifié sa position en mai dernier, indiquant qu'une demande de naturalisation en cours valait nationalité. Avant de réaffirmer que l'obtention du passeport était une condition sine qua non pour intégrer le groupe du sélectionneur Jacques Brunel.

Raka et Paul Willemse, massif deuxième ligne de Montpellier (25 ans), étaient fortement pressentis pour intégrer le groupe de 31 joueurs appelé le 17 octobre afin de disputer les trois tests de novembre. Mais ils n'ont finalement pas été retenus par Brunel, faute d'avoir obtenu leur papiers à temps.

Rien n'empêche plus Raka, auteur de 4 essais en 3 matches depuis le début de saison, de postuler à une place chez les Bleus en janvier pour le Tournoi des six nations.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Judo : Riner sacré pour la huitième fois à Paris, Romane Dicko également en or

Clarisse Agbégnénou décroche sa septième victoire au Grand Chelem de Paris

Judo : avec trois médailles d'or à son actif, la France a brillé au Grand Slam de Paris