Carlos Ghosn nie les accusations qui le visent, selon la chaîne NHK

Carlos Ghosn le 8 novembre 2018 à Maubeuge, en France
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L'ex-patron du groupe Renault-Nissan, Carlos Ghosn, nie toute dissimulation de revenus et les malversations dont il est accusé, a affirmé dimanche la chaîne de télévision publique japonaise NHK.

Le Franco-Libano-Brésilien, resté formellement PDG de Renault, n'a pas fait usage de son droit à garder le silence lors de son interrogation par la justice. Il a indiqué n'avoir jamais eu l'intention de dissimuler des revenus, selon des sources non identifiées citées par NHK.

Des hauts responsables de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi doivent se retrouver cette semaine aux Pays-Bas, l'un des sièges de cette alliance, lors de leur première réunion depuis l'arrestation de M. Ghosn lundi, a indiqué dimanche le quotidien Yomiuri Shimbun.

Une vidéo-conférence est prévue lors de cette réunion pour les hauts dirigeants qui ne pourront y assister physiquement, précise le journal.

La réunion aux Pays-Bas était planifiée de longue date mais, à la suite des événements récents, le sort de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est susceptible d'y être discuté, ajoute le quotidien.

M. Ghosn, toujours en garde à vue au Japon, a été arrêté en même temps que son bras droit, l'Américain Greg Kelly.

Il est soupçonné d'avoir dissimulé ses revenus de président du conseil d'administration de Nissan à hauteur de 5 milliards de yens entre juin 2011 et juin 2015. Il lui est reproché d'avoir fait la même chose pour les trois exercices comptables suivants, ont indiqué vendredi les quotidiens nippons Asahi Shimbun et Nikkei, soit un total de 8 milliards de yens, l'équivalent de plus de 62 millions d'euros de revenus dissimulés aux autorités financières japonaises.

Celui qui a été révoqué jeudi de la présidence du conseil d'administration de Nissan est également suspecté de ne pas avoir déclaré un bonus de plus de 30 millions d'euros lié à des plus-values dégagées sur les actions, selon Nikkei.

L'agence de presse Kyodo a, de son côté, affirmé que Nissan avait payé la soeur de Carlos Ghosn 100.000 dollars (87.900 euros) par an depuis 2002 pour une mission de conseil fictive.

M. Kelly a, lui aussi, nié les allégations dont M. Ghosn fait l'objet, indiquant que les salaires de ce dernier avaient été versés comme il se devait, selon des informations de médias japonais publiées dimanche.

Nissan avait mis en place une équipe "secrète", incluant des membres du conseil d'administration, pour enquêter en interne cette année sur des soupçons de destruction de preuves par M. Ghosn, selon des sources anonymes citées par l'agence de presse Kyodo News.

Nissan envisage des poursuites au civil contre son ancien patron si certains de ses frais, comme l'usage de résidences de luxe, s'avèrent non conformes aux règles, précise l'agence Kyodo.

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