Cyclisme: Bardet choisit la logique du Tour par rapport au Giro

Cyclisme: Bardet choisit la logique du Tour par rapport au Giro
Par AFP
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Le Tour comme une évidence: Romain Bardet a choisi de privilégier une fois encore la plus grande course du monde au détriment du Giro qu'il avait envisagé dans un premier temps de courir.

"Le parcours du Tour est adapté à ses qualités, plus que celui du Giro", a résumé mardi Vincent Lavenu, le manager de l'équipe AG2R La Mondiale, à propos de son chef de file, le meilleur Français au classement général du Tour depuis 2015.

L'Auvergnat, présent lors du premier rassemblement de sa formation cette semaine à Vaujany dans les montagnes déjà enneigées de l'Oisans (Isère), a confirmé. Tout en reconnaissant l'intérêt que suscitait une possible découverte du Tour d'Italie.

"C'est devenu très clair à l'annonce des parcours, alors que le doute subsistait avant", explique le coureur, en racontant avoir appris le tracé du Tour 2019 alors qu'il était en vacances en Ecosse: "Cela a fait tilt. Le Tour m'offre plus d'opportunités".

Les raisons du choix sont multiples: "La montagne arrive très vite car, pour moi, La Planche des Belles Filles (6e étape), c'est de la haute montagne. Il y a sept passages au-dessus de 2000 mètres, des cols que je connais par coeur comme l'Iseran et le Galibier, et un triptyque alpestre pour finir".

"Cette année (2019), c'est un Tour de grimpeurs", estime l'Auvergnat, qui ne veut pas croire que la tendance constatée en juillet dernier avec quatre rouleurs-grimpeurs aux quatre premières places (Thomas, Dumoulin, Froome, Roglic), soit définitive: "Je ne pense pas que ce soit forcément le cas chaque année".

- "Le chrono pour axe de travail" -

Au-delà de la note affective que représente l'arrivée d'une étape dans sa ville de Brioude (Haute-Loire) - "ce n'est pas déterminant mais j'en tiens compte" -, le Français insiste sur la position du contre-la-montre individuel de Pau, à bonne distance (neuf jours) de la conclusion sur les Champs-Elysées. "Chacun saura alors où il en est et il y aura ensuite de la course". Autrement dit, de possibles ouvertures en opposition à la course cadenassée de juillet dernier.

Pour faire mieux que sa sixième place de 2018, en retrait strictement arithmétique par rapport à ses deux podiums précédents (2e en 2016, 3e en 2017), Bardet prévoit de se frotter davantage au contre-la-montre. "C'est un axe de travail", souligne-t-il en citant son chrono de juillet dernier dans le Tour (22e, à 1 min 56 sec de Dumoulin): "J'avais pourtant de très bonnes valeurs ! Cela veut dire qu'il y a beaucoup à bosser, sur l'aéro(dynamique), la position... Mais l'enjeu est aussi d'être meilleur en montagne".

A 28 ans, il garde le fil directeur de sa carrière, la quête du maillot jaune, malgré sa réussite dans les courses d'un jour en 2018. Deuxième du championnat du monde (et des Strade Bianche), troisième de Liège-Bastogne-Liège, il n'entend pas baser sa saison sur ces rendez-vous.

"Mon ADN, ce sont les courses par étapes, relève-t-il. Le travail que je fais pour les courses par étapes me sert dans les courses d'un jour alors que l'inverse ne serait pas possible".

S'il est curieux de découvrir le parcours remodelé de Liège-Bastogne-Liège, il évoque d'abord les courses par étapes d'une semaine comme grandes lignes de la saison à venir, après un début probable en février au Tour du Haut-Var: Paris-Nice, Tour de Catalogne et sans doute le Tour de Romandie avant de monter en puissance pour le Tour, l'éternel rendez-vous.

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