Guingamp-Nice: Gourvennec "le revenant" accueille le "débutant" Vieira

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Déséquilibré sur le papier, Guingamp-Nice, samedi pour la 15e journée de Ligue 1, opposera aussi les techniciens Patrick Vieira, en train de réussir à Nice son adaptation au championnat de France, à Jocelyn Gourvennec qui tente un retour périlleux dans son club de cœur.

Battu à Reims (2-1) pour le premier match de son deuxième "mandat" dans les Côtes d'Armor, Jocelyn Gourvennec retrouvera samedi le Roudourou pour la première fois depuis mai 2016 et une défaite contre... Nice (3-2).

On pouvait difficilement imaginer pire adversaire pour Guingamp que les Aiglons, en pleine bourre actuellement et vainqueurs des quatre dernières confrontations en terre bretonne, dont un 7-2 fin octobre 2014 dont "Joce" doit encore se souvenir.

"On sait très bien que dans le rapport de force, Nice, aujourd'hui, est au-dessus de Guingamp", a-t-il admis jeudi en conférence de presse, son équipe étant bonne dernière de Ligue 1, avec 7 points, alors que Nice est dans la roue du podium (7e avec 23 points).

Mais "je ne peux pas travailler qu'en regardant le classement... Ou alors je ne serais pas venu à Guingamp. La situation, je la connaissais à l'avance", a-t-il balayé.

Pourtant il y a urgence et il va falloir que le compteur à points reparte si possible dès samedi sur ses terres.

- "J'aime son charisme" -

"Le maintien, on va prioritairement aller le chercher au Roudourou", a promis le coach, alors que Guingamp n'a plus gagné depuis six mois dans son stade, autrefois une destination à risque même pour les plus grandes équipes.

Spectateur attentif des premiers pas de Patrick Vieira comme coach de L1 - après avoir dirigé l'équipe réserve de Manchester City et le New York City FC pendant deux ans - lorsqu'il était consultant sur Canal+, Gourvennec porte un regard bienveillant sur son cadet de 4 ans.

"Ses débuts d'entraîneurs en France ont été une excellente nouvelle pour le championnat", a-t-il commenté.

"J'aime son calme, j'aime son charisme. Même quand ça ne se passait pas bien en début de saison il est toujours resté très calme", a-t-il poursuivi.

"Il fait du très bon travail. (Nice) est une équipe qui a, à la fin août, trouvé son schéma. C'est une équipe qui aime avoir l'initiative, passer par ses milieux. Il faudra qu'on soit dense, qu'on défende bien."

Après deux défaites, un nul et une 18e place après les 3 premières journées, le Gym s’est hissé à la septième place avec quatre succès de rang (Bordeaux, Amiens, Nîmes et Lille) sans prendre de but.

- Vieira, un pari réussi -

Par son esprit de groupe, ses ambitions et sa grinta, l'équipe niçoise commence à ressembler à son entraîneur dont le dernier passage au Roudourou remonte à octobre 1995 et une défaite (2-0) avec cannes, avant envol européen (Milan AC, Arsenal, Juventus, Inter de Milan, Manchester City) et sacre planétaire en 1998 puis continental en 2000 avec les Bleus.

Vingt-trois ans après, les Bretons le retrouveront sur le banc mais presque inchangé: simple, ouvert, pragmatique et positif.

"Pat" a trouvé le bon équilibre défensif et les cadres montent en puissance, à l'image d'un Mario Balotelli peut-être déboussolé par un été agité, et qui n’a pas encore marqué, mais qui travaille beaucoup pour le collectif et a délivré une passe décisive à Wylan Cyprien contre Lille.

Succéder à Claude Puel (Leicester) et Lucien Favre (Dortmund) ne semblait pas évident, mais le pari du président Jean-Pierre Rivère et du directeur général des Aiglons, Julien Fournier, est en train de payer.

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Un succès qui ne surprend pas ceux qui l'ont côtoyé au fil des ans, comme Zlatan Ibrahimovic.

"Il m'a appris que l'on joue comme on s'entraîne (...). Il avait déjà ça en lui avec son expérience, sa maturité et sa manière d'aider les autres", avait raconté "Ibra" dans "L'Equipe Mag" au sujet de son ex-partenaire à l'Inter.

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