Ligue 1: Marseille veut revoir le vrai Mandanda

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Boulettes et bobos ont entaché le début de saison de Steve Mandanda à l'Olympique de Marseille. Le Vélodrome veut retrouver son "Fenomeno" dès dimanche (17h00) contre Reims, pour la 15e journée de Ligue 1.

L'international français encaisse trop de buts pour un champion du monde, 15 buts en 10 matches toutes compétitions confondues, pour trois "clean sheets" seulement, dont deux contre Caen et Dijon, dont les attaques stagnent dans le dernier quart du classement.

Sa faute de main à Amiens instille l'ombre d'un doute: le chat ne règne plus comme autrefois, n'est plus aussi décisif.

L'ex-entraineur marseillais Élie Baup a bien noté "quelques buts inhabituels pour un gardien de ce niveau, explique-t-il à l'AFP, des fautes qu'il a reconnues lui-même, comme au dernier match, mais cela n'a pas eu de conséquences", puisque l'OM a gagné en Picardie (3-1) après la bévue de Mandanda, effacée par un triplé de son "frérot" Florian Thauvin.

A la Licorne, "il a fait aussi deux grosses parades en seconde période, il nous a permis de gagner le match, souligne Rudi Garcia. Le propre des grands gardiens, c'est ça, être costaud et rester dans le match après une erreur".

- Rattraper l'année blanche en Angleterre -

Lui-même ancien gardien, Baup a eu Mandanda sous ses ordres pendant une saison et demie à La Commanderie, de 2012 à fin 2013, quand il dirigeait l'OM. "Je ne suis pas inquiet", dit le technicien, pour lui, il s'agit juste "d'un passage" pour lequel il voit "beaucoup de raisons".

Il y a d'abord eu "quelques blessures" depuis son retour à l'OM à l'été 2017, et puis "comme tous les joueurs revenus de cette Coupe du monde, il y a eu non pas une décompression, mais une gestion de la saison qui vient assez difficile", estime le consultant pour la chaîne BeIN Sports.

Et surtout, "il lui faut encore rattraper cette année en Angleterre" où il n'a presque pas joué à Crystal Palace (2016-2017).

"Après un an d'absence de compétition, il faut autant pour revenir, c'est un peu comme une grave blessure, à ces âges-là (Mandanda a 33 ans, ndlr), quand tu passes autant de temps sans jouer, il faut du temps pour retrouver la régularité qu'il avait avant de partir en Angleterre", développe Baup.

L'an dernier "Il Fenomeno" a sorti quelques grands matches, comme à Lille, mais a aussi commis une bévue dans deux des rencontres les plus importantes, à Lyon sur un coup franc de Nabil Fekir (2-0), et une relance risquée qui a entraîné l'erreur fatale de Frank Anguissa pour le premier but de l'Atletico Madrid en finale de Ligue Europa (3-0).

- Comme Buffon? -

Côté santé, il a connu quatre blessures musculaires en 16 mois. "À vous entendre j'ai l'impression d'être blessé toutes les cinq minutes..." ripostait Mandanda fin septembre.

"C'est l'impression que ça donne, mais depuis onze ans que je suis là, je n'ai pas été un habitué de la salle de soins, j'ai plutôt enchainé les rencontres", ajoutait-il.

Mais il reconnaissait que "ces derniers mois, ça s'est enchaîné, on se demande pourquoi, et la réponse on ne l'a pas forcément, on ne sait pas d'où ça vient". Touché aux quadriceps, aux ischios, Mandanda a "beaucoup travaillé avec le staff médical".

En revanche, il écarte la thèse de la chute de tension post-Mondial. "Pas du tout, c'est énorme, on a vécu un grand moment, mais on est passé à autre chose, le club est là, le championnat nous attend".

Au final, Élie Baup pense que Mandanda va sortir par le haut de cette relative mauvaise passe, car "il sait vraiment très bien s'analyser, il connaît parfaitement son corps, ses sensations, pas besoin d'aller lui montrer du doigt, il connaît parfaitement ses prestations".

"Je ne sais pas s'il ira comme (Gianluigi) Buffon jusqu'à 40 ans, mais il va encore durer. C'est un passage à gérer, mais ce n'est pas inquiétant pour la suite. Quand je vois Buffon contre Liverpool (2-1 pour le Paris SG), même s'il n'a pas beaucoup d'interventions, on sent le poids qu'il a sur une équipe et sur le résultat. Mandanda est capable, avec sa personnalité, de choses de ce niveau". C'est ce qu'attend l'OM.

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