Rugby: les comptes de la FFR pour 2017-2018 approuvés à 75%

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Les comptes de la Fédération française de rugby (FFR) sur l'exercice 2017-2018, présentant un déficit de 7,35 millions d'euros, ont été approuvés à 75% samedi à Agen, la gouvernance fédérale comme l'opposition se félicitant de leurs scores respectifs.

Le président de la FFR Bernard Laporte s'est dit dans un communiqué "heureux" d'une "participation record de 2.379 voix exprimées (...), bel exemple de démocratie pour le rugby français", et du "témoignage de confiance de la part de nos clubs" (75,06% de votes pour).

"Je peux leur garantir que les finances de la FFR sont et resteront saines et solides", a ajouté Laporte qui a justifié le déficit par les "événements exceptionnels" que sont selon lui la décision d'arrêter le projet de Grand Stade voulu par son prédécesseur Pierre Camou (2,5 millions), le limogeage de l'ex-sélectionneur Guy Novès et de ses adjoints (2,7 millions de provisions), l'organisation du championnat du monde des moins de 20 ans (1,3) et la garantie financière contractée pour la candidature victorieuse à l'organisation de la Coupe du monde 2023 (0,4).

"On ne peut pas parler d'une énorme participation", rétorque son opposant Florian Grill, président de la Ligue régionale d'Ile-de-France. "Trois cents clubs sur 1.920 étaient présents, donc c'est 16% des clubs et 26% des voix", rectifie Grill, très satisfait des 25% de votes contre: "On n'avait pas fait d'action particulière et c'était compliqué de faire venir les gens à Agen, qui n'est pas la ville la mieux desservie de France. Plein de clubs n'ont pas pu se déplacer alors qu'ils avaient l'intention de voter contre, notamment en Ile-de-France."

"Il y a un vrai message qui est passé à la Fédé sur la nécessité d'une gestion beaucoup plus rigoureuse", estime Grill, fustigeant "un dérapage de 12 millions d'euros" commis par la gouvernance en place: "on est sur une année à trois matches à la maison (dans le Tournoi des six nations, NDLR, qui permettent de faire rentrer de l'argent dans les caisses de la Fédération) donc ça aurait dû faire 5 millions de profit, or on fait 7 millions de pertes".

L'opposant reproche notamment à Laporte la gestion du limogeage de Novès: "La provision aurait été beaucoup plus faible si le licenciement n'avait pas été fait dans ces modalités, qui exposent la Fédération à des risques prudhommaux extrêmement importants. Il n'y a pas un chef d'entreprise qui licencie quelqu'un en annonçant son départ dans la presse."

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