Top 14: Bordeaux-Bègles avec Worsley, l'UBB plaide la continuité

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Rory Teague évincé, Christophe Urios pas encore arrivé, l'Union Bordeaux-Bègles, en déplacement dimanche (12h30) à Perpignan, réfute être entrée dans une nouvelle période de transition, le manager Joe Worsley incarnant selon elle la continuité plutôt qu'un intérim.

"On ne veut surtout pas sacrifier cette saison. C'est ça qui nous inquiète". Le président Laurent Marti avait été clair lors de l'annonce de l'arrivée de Christophe Urios à la tête de Bordeaux-Bègles l'été prochain.

Il faut dire que depuis deux saisons, sa vie de dirigeant a été plutôt agitée en matière de managers: mise à l'écart de Raphaël Ibanez en mars 2017 après quatre ans et demi en commun, départ subi vers l'équipe de France de son successeur Jacques Brunel après seulement quatre mois au poste; puis éviction surprise de l'Anglais Teague, technicien "surdoué" mais sacrifié en raison de "désaccords qui se sont amplifiés dans notre mode de fonctionnement"...

"C'est compliqué, il faut l'encaisser, l'avaler et repartir, car le Championnat arrive vite", admet le demi de mêlée Yann Lesgourgues, qui a connu les trois managers.

Une épine de plus pour cette UBB, remontée dans l'élite en 2011, vent d'air frais du Top 14 à ses débuts, et officiellement candidate - avec les moyens inhérents pour y parvenir - à la qualification depuis 2014. "On est conscient que ce n'est pas la meilleure manière pour la réussir cette saison", reconnait Marti.

De là à voir les siens se morfondre dans l'attente de l'arrivée du messie castrais, qui a mené son groupe à un titre de champion de France surprise en juin, le président bordelais rétorque: "L'année dernière, c'était une année de transition après le départ subi de Jacques Brunel en équipe de France car on avait un gros recrutement (les internationaux Seta Tamanivalu, Kane Douglas et Semi Radradra) qui arrivait".

- Mêmes préceptes -

Cette fois, ce n'est pas le cas, selon lui, car la promotion interne de l'intérimaire Worsley, le plus ancien technicien du staff en place arrivé dans les bagages d'Ibanez en 2012 pour s'occuper de la défense, s'inscrit dans la continuité. Sans rien révolutionner, garant des mêmes préceptes.

"Le staff est le même, il n'y a qu'une personne qui change, détaille l'ancien pilier Jean-Baptiste Poux, en charge de la mêlée. Il n'y aura pas de souci pour manager les joueurs pendant six mois parce qu'il n'y avait pas que Rory qui manageait. Tout le staff se répartissait la tâche".

Cela s'est vérifié face à Toulon (36-25), premier test devenu révélateur de crédibilité au regard des intentions affichées par les Varois les jours précédents, où "le vrai caractère des hommes", cher au 3e ligne Mahamadou Diaby, est ressorti.

Cela doit se confirmer à l'extérieur où l'UBB (7e du Top 14) reste sur un naufrage à Toulouse (40-0) et peine depuis le début de saison face aux soi-disant +petits+ (seulement deux bonus défensifs ramenés d'Agen et Grenoble).

Perpignan, qui n'a toujours pas gagné cette saison, sera-t-il l'endroit idéal pour briser cette spirale négative à l'export ? Rien d'assuré, les Catalans pouvant s'appuyer sur le nul ramené en octobre de Chaban-Delmas (25-25) en Challenge européen où Bordeaux "s'était vu facile", selon le 3e ligne géorgien Beka Gorgadze.

"On va jouer contre une équipe morte de faim", prévient Luke Narraway, enrôlé par son ami Teague à l'intersaison pour s'occuper de la touche. L'Anglais n'a pas oublié les broncas notoires d'Aimé-Giral quand il défendait les couleurs de l'Usap de 2012 à 2014.

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