L1: Marseille ne s'est pas fait pardonner

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Incapable de battre Reims (0-0), l'Olympique de Marseille a manqué l'occasion de se rapprocher du podium de Ligue 1 et d'effacer la très mauvaise impression laissée à Francfort, dimanche pour la 15e journée.

Humilié en Allemagne en Ligue Europa (4-0), trop scolaire face à Reims, l'OM reste à trois longueurs de Montpellier (2e) et à deux de Lyon (3e), faute d'avoir su déstabiliser la troisième meilleure défense de L1 (13 buts encaissés).

L'équipe de Rudi Garcia reste au contact (5e) mais sa pâle prestation a de quoi inquiéter malgré le retour de six cadres exemptés du voyage à Francfort, de Steve Mandanda à Florian Thauvin.

Marseille a pourtant joué avec presque le onze titulaire de l'an dernier, celui qui avait atteint la finale de la C3... Mais cette équipe ne parvient pas à retrouver sa force collective.

"Flotov" ne peut pas claquer un triplé tous les jours, comme le dimanche précédent à Amiens (3-1). Valère Germain, titularisé en pointe, est resté muet, batailleur mais mal inspiré. Pas plus en confiance, Kostas Mitroglou est entré à sa place (69) pour ne presque rien faire.

Seule bonne nouvelle, le gros match de Luiz Gustavo, qui voulait se faire pardonner son horrible but contre son camp de Francfort. Intraitable à la récupération, le Brésilien a aussi déclenché la première frappe dangereuse du match, difficilement repoussé par "Doudou" Mendy, gardien rémois passé par l'OM.

- Neuvième "clean sheet" pour Reims -

Luiz Gustavo s'est même retrouvé plusieurs fois sur les côtés, à droite comme à gauche, pour proposer des solutions offensives.

Autre patron, Dimitri Payet s'est créé la première grosse occasion, un magnifique coup franc seulement sauvé par un plongeon de Mendy (30).

L'OM a trop fait du tricot, trop de tergiversations devant le but, comme ce double une-deux Maxime Lopez Flo Thauvin sans que personne ne tire jamais, au grand dam de Rudi Garcia (38), énervé sur son banc.

Au moins en première période l'OM a-t-il cherché à boxer son adversaire. Mais, après la pause, trop prévisible, pas hargneux comme la saison dernière, il n'a plus jamais été aussi dangereux que sur le coup franc de Payet.

Marseille aurait même pu vivre une nouvelle catastrophe si Steve Mandanda n'avait pas arrêté un coup franc chafouin de Moussa Doumbia (83), où si les Rémois avaient été un peu plus audacieux en fin de match, quand l'OM doutait ostensiblement.

Dans leur maillot champagne, vert bouteille et or, ils gagnent une place (8e) et du crédit, grâce à cette nouvelle "clean sheet", la neuvième match de L1 sans prendre de but, sur quinze rencontres!

Mais ce match, le seul en France à proposer quatre finales de C1 sur la pelouse (1956 et 1959 pour Reims, 1991 et 1993 pour l'OM), est resté triste.

Enclin au pardon, le Vélodrome a quand même longtemps soutenu les siens.

En bas du virage sud fermé, les Ultras payaient leur dernier match de suspension pour les fumigènes contre le Paris SG, et en haut les South Winners s'affichaient pour un bon tiers avec des gilets jaunes et une banderole: "Les Winners avec le peuple".

La sortie des joueurs de l'OM a été accompagnée d'une copieuse bronca et de sonores "Mouillez le maillot!" Pas de pardon pour l'OM.

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