Sanctions ou pas, l'Iran fait face à des "défis chroniques", dit un dirigeant

Sanctions ou pas, l'Iran fait face à des "défis chroniques", dit un dirigeant
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

L'Iran fait face à des "défis chroniques" qui existaient bien avant que les États-Unis réimposent des sanctions contre la République islamique, a déclaré lundi le président du Parlement iranien, Ali Larijani.

"Notre économie est assurément touchée par des facteurs extérieurs mais il y a aussi des problèmes qui existent de longue date", a dit M. Larijani lors d'une conférence de presse à Téhéran.

Il a énuméré une liste de "défis chroniques", parmi lesquels "un État trop gros et coûteux", le niveau très élevé des taux d'intérêts qui "perturbe la production", un système d'assurance-vieillesse proche de la faillite, et la crise de l'eau.

Les États-Unis ont réimposé depuis août, en deux salves, des sanctions économiques contre Téhéran, conséquence de la décision du président américain Donald Trump de dénoncer unilatéralement en mai l'accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015 à l'issue d'âpres négociations.

Selon le Fonds monétaire international (FMI), le PIB de la République islamique devrait reculer de 1,5% en 2018 et de 3,6% en 2019, pour une large part à cause d'une baisse des ventes de pétrole de l’État iranien, provoquée par les sanctions américaines.

Influent au sein du pouvoir iranien, M. Larijani, un conservateur, est un allié politique du président Hassan Rohani, qui passe pour un modéré et est à l'origine, côté iranien, de l'accord de 2015.

Lors de sa conférence de presse, le président du Parlement a écarté la proposition formulée par M. Trump de renégocier un nouvel accord sur la question nucléaire.

"Nous entendons deux types de mots creux de la part du président américain: d'un côté des paroles sans valeur et de l'autre l'idée selon laquelle ils seraient prêts à des négociations", a-t-il dit.

"Mais n'avons-nous pas négocié?" a ajouté M. Larijani. "Quand un pays ne respecte pas les accords internationaux, comment pouvons-nous lui faire confiance?"

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Hongrie : la demande d'assignation à résidence d'Ilaria Salis rejetée par la justice

L’Eurocorps a-t-il été infiltré par un espion russe ?

Pont de Baltimore : deux corps sans vie ont été repêchés de la rivière Patapsco