Lyon: Depay, l'homme au cigare fait un tabac

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"Prendre les gens comme ils sont", philosophe Bruno Genesio, coach de Lyon, au sujet Memphis Depay, entre clip de rap cigare à la main et costume de leader en novembre, impliqué sur sept des dix buts toutes compétitions confondues.

Prochaine sortie du phénomène, à domicile face à Rennes mercredi en L1 (19h00).

- Le showman -

"Si je fume le cigare avec Memphis, cela voudra dire qu'on aura gagné quelque chose", s'était amusé Genesio en référence à un court clip de rap, intitulé "5 Milli Freestyle," tourné par le Néerlandais et diffusé sur les réseaux sociaux pour célébrer ses cinq millions d'abonnés sur Instagram. Il y est filmé de nuit devant la Tour Eiffel, un cigare à une main.

"Je trouve qu'il est bon là dedans. C'était sympa. C'est sa personnalité, il aime ça, il faut l'accepter", avait commenté Genesio non sans souligner son professionnalisme, "il ne le fume pas".

Pourtant, les deux hommes ne semblent pas toujours d'accord. Mais l'entraîneur de l'OL sait tirer le meilleur de son attaquant qui tweetait le 6 octobre un cliché de lui en pleine discussion avec Genesio à la veille d'affronter Hoffenheim en Ligue des nations (2-2). "En train de concocter un plan de maître", avait-il légendé.

Depay et Lyon, c'est un mariage de raison. Aussi fantasque que déroutant, l'attaquant tatoué doit beaucoup à l'OL où il s'est relancé après son transfert pour 16 millions d'euros, en janvier 2016 en provenance de Manchester United où il ne jouait plus.

- La locomotive -

Arrivé comme un ailier gauche, il est depuis le printemps dernier utilisé comme avant-centre ou meneur de jeu ce qui lui a permis d'être décisif sur la fin de saison dernière.

Après un début de Championnat difficile avec trois buts et deux passes décisives en trois mois, Memphis a été le Lyonnais le plus décisif en novembre, impliqué sur sept des dix buts de son équipe toutes compétitions confondues. Ce regain d'efficacité compense la méforme persistante de Nabil Fekir.

Il a notamment marqué deux fois contre Guingamp (4-2), le 10 novembre, et délivré cinq passes décisives dont deux face à l'En-avant, encore, qui menait pourtant 1-0 à la mi-temps.

"Il a montré, en plus de son talent, ce caractère de vouloir tirer l'équipe vers le haut. Certainement que les expériences qu'on vit le font progresser, parce qu'il est intelligent. C'est l'enseignement que j'en tire", s'était réjouit Genesio après la rencontre.

"Ca montre qu'il a une qualité mentale largement au dessus de la moyenne et qu'il est un leader", avait-il encore insisté.

- Le râleur -

Pourtant, le 27 octobre à Angers (2-1), déçu d'être remplaçant, l'international néerlandais s'était agacé après avoir tiré l'OL d'un mauvais pas en marquant et en donnant une passe décisive.

"J'en ai marre. Les grands joueurs jouent tous les matches. C'est la quatrième fois que je suis sur le banc. Un joueur comme moi mérite plus de respect. Je devrais jouer tous les matches", avait-il râlé.

Il avait été recadré, avec ironie, quelques jours plus tard devant l'effectif par Bruno Genesio qui avait évoqué son retard d'une semaine pour la reprise en juillet.

Après Guingamp, c'est encore Depay, sur corner, qui a permis à Jason Denayer de trouver l'ouverture face à Saint-Etienne (1-0) avant de faire marquer deux fois Maxwel Cornet contre Manchester City (2-2).

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A cela, on peut encore ajouter la passe donnée samedi à Bertrand Traoré sur le premier but lyonnais à Lille (2-2) où l'OL était mené 2-0.

Elle lui permet de bien débuter décembre au cours duquel les échéances seront également très importantes avec une "finale" de groupe de Ligue des champions à jouer en Ukraine, contre le Shakhtar Donetsk dans une semaine avec pour enjeu la qualification en 8e de finale. Avec un Memphis toujours décisif ?

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