Israël/Palestiniens: Salvini accuse l'UE de biais anti-israélien

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Le ministre israélien de l'Intérieur Matteo Salvini, en visite en Israël, a dénoncé mardi la position "déséquilibrée" de l'Union européenne, qu'il juge trop critique à l'égard de l'Etat hébreu, sur le conflit israélo-palestinien.

M. Salvini est arrivé mardi en Israël pour une visite éclair de 24 heures lors de laquelle il doit notamment rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"L'Union européenne ces dernières années a été absolument déséquilibrée (...) dans sa gestion du conflit du Proche-Orient, condamnant et sanctionnant Israël toutes les 15 minutes", a-t-il dit lors d'un point de presse.

Qualifiant Israël de "rempart de sécurité pour les valeurs européennes et occidentales dans la région", il a estimé que "quiconque veut la paix soutient Israël".

Interrogé sur l'absence de rencontre prévue avec des dirigeants palestiniens, M. Salvini a répondu qu'il le ferait lors d'une "prochaine visite" car son emploi du temps était trop chargé cette fois-ci.

La visite en Israël du ministre italien et chef de la Ligue (extrême droite) a suscité une polémique, notamment au sein de la gauche israélienne.

Celle-ci accuse M. Netanyahu de laisser certains dirigeants étrangers se servir d'Israël pour réfuter les allégations d'antisémitisme pesant contre eux ou leurs partis, et de favoriser leur discours radical, entre autres contre l'islam.

M. Salvini a balayé les critiques, rappelant qu'il s'agit de sa "quatrième" visite en Israël, sans préciser si ces visites avaient toutes eu lieu depuis sa prise de fonction ou si elles lui étaient antérieures.

"Notre gouvernement combattra toutes les formes de violence antisémite, quelle que soit la manière dont elles se manifestent", a-t-il affirmé.

Le président israélien Reuven Rivlin n'a pas rencontré M. Salvini pour des "questions d'agenda", selon un communiqué de son bureau, certains commentateurs y lisant une éventuelle volonté de se distancier du ministre italien.

Dans une interview à la chaîne américaine CNN fin novembre, M. Rivlin avait déploré le retour des mouvements fascistes dans certains pays, sans spécifier lesquels.

"Certains de ces mouvements fascistes admirent beaucoup l'Etat d'Israël. Quand ils viennent et qu'ils disent qu'ils admirent beaucoup Israël, je leur dis +Messieurs, c'est impossible+ (...) Une personne néofasciste est vraiment une personne qui est complètement contre l'esprit, les principes et les valeurs de l'Etat d'Israël", avait dit M. Rivlin.

Matteo Salvini est le dernier en date des dirigeants dits populistes reçus par M. Netanyahu, après le Premier ministre hongrois Viktor Orban en juillet et le président philippin Rodrigo Duterte en septembre.

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