Ligue des champions: le PSG triomphe du "Marakana"... et du groupe de la peur

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L'enfer du "Marakana" de l'Etoile rouge Belgrade n'a (presque) pas fait trembler le Paris SG: il s'est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions en s'y imposant 4-1 mardi, terminant au passage en tête de son groupe, très relevé, au détriment de Naples.

tickets à partager entre le Napoli de Carlo Ancelotti, le PSG de Thomas Tuchel et le Liverpool de Jurgen Klopp: ce sont finalement les Italiens qui devront se contenter de la Ligue Europa, pendant que les Parisiens, qualifiés par des buts d'Edinson Cavani (10e), Neymar (40e), Marquinhos (74e) et Kylian Mbappé (90+2) scruteront attentivement le tirage au sort des huitièmes de finale, le 17 décembre prochain.

- Rendez-vous en février -

Leur première place pourrait leur éviter de tomber sur un gros morceau dès le mois de février. Les deux dernières saisons, ils avaient hérité d'un adversaire relevé, Barcelone puis le Real Madrid, contre lesquels il avait perdu les deux fois... Des sorties de route précoces plutôt logiques sportivement, mais indignes des ambitions

Il n'y avait que deux parisiennes et des moyens financiers consacrés.

Rien n'est donc encore fait pour Paris, régulièrement placé parmi les favoris pour un sacre continental mais qui n'a jamais dépassé les quarts de finale depuis son passage sous pavillon qatarien, au début des années 2010.

Mais alors que les phases de groupes étaient le plus souvent une promenade de santé pour le PSG, ses stars internationales et ses centaines de millions d'euros, il peut cette fois se féliciter d'être en huitièmes, vu le niveau de l'adversité dans son groupe C.

- Banderole hostile -

La preuve: les hommes de Thomas Tuchel n'étaient pas assurés de se qualifier avant le déplacement en Serbie. Il fallait, pour ne pas dépendre des performances de Liverpool et Naples dans le même temps, s'imposer au stade de l'Etoile rouge, devant 55.000 supporters véhéments. Certains en ont d'ailleurs profité pour faire part de leur dépit vis à vis de la France, après que leur président a été placé dans une tribune annexe lors des cérémonies du centenaire de la guerre 1914-1918.

Grâce à Edinson Cavani (10e) et Neymar (40e), servis à chaque fois par Kylian Mbappé buteur en fin de match (90+2), l'équipe de Thomas Tuchel s'est évité toute suée dans un match piégeux, dans le froid humide du décembre serbe. Même quand Marko Gobeljic a réduit la marque, au terme d'un gros temps fort serbe (56e), les Parisiens n'ont pas - trop - paniqué. Sur un coup-franc parfait de Neymar, Marquinhos a fini par éteindre l'incendie (74e).

- La 'MCN' combine mieux -

N'en déplaise à Novak Djokovic, présent au stade Rajko Mitic pour soutenir le club belgradois, l'Etoile rouge n'avait pas non plus le même potentiel offensif que Liverpool, que Paris avait battu lors de la précédente journée (2-1) et qui termine deuxième du groupe.

Est-ce pour cela que Neymar et Kylian Mbappé ont moins participé à l'effort défensif? Le second avait pourtant estimé "qu'il ne faut pas identifier Liverpool comme le plafond de cette équipe", car Paris "n'est pas capable que de mettre de l'intensité, on est capable aussi de jouer au ballon, et de le montrer sur 90 minutes".

- Sans faute pour Tuchel -

Cela n'a pas tout à fait été le cas en Serbie, mais l'essentiel est là pour Paris et pour son trio offensif, qui a mieux combiné que lors des matches précédents: Cavani a touché des ballons, Neymar était en verve et Mbappé a fait souffrir la défense de l'Etoile rouge.

De quoi faire perdurer l'état de grace de l'entraîneur Thomas Tuchel, qui n'a commis aucun gros impair depuis son arrivé à l'été à Paris. Ce, malgré quelques dossiers brûlants, depuis la gestion des gardiens - Buffon a joué mardi, mais Areola est en embuscade - au cas d'Adrien Rabiot, en passant par l'épanouissement de Neymar... Reste à savoir s'il passera aussi avec brio le test des huitièmes en février.

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