Ligue des champions: Lyon, Genesio-Fekir ticket gagnant

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Lyon revient dans la cour des grands d'Europe après sept ans d'absence. Ce come-back a un goût de revanche pour l'entraîneur Bruno Genesio et son capitaine Nabil Fekir, dont le coup de griffe face au Shakhtar Donetsk (1-1) a ouvert les portes des 8e de finale à l'OL.

. Contrat de confiance

Cette qualification acquise dans un environnement hostile porte la marque de Bruno Genesio. En poste depuis trois ans, l'ex-numéro deux du banc lyonnais a su maintenir le cap dans la tempête, en soutenant avec force son capitaine, dans le dur depuis quelques temps.

Il n'a pas hésité, la veille du match, à comparer l'influence du champion du monde à celle de Lionel Messi à Barcelone ou de Cristiano Ronaldo à la Juventus Turin. Une comparaison osée qui aurait pu lui valoir de nouvelles moqueries en cas d'élimination. Mais son choix tactique a payé, autant que sa fidélité à un joueur annoncé partant l'été dernier.

Genesio n'a pas boudé son plaisir. "C'est mérité parce que je pense qu'il a souffert en silence de certaines critiques, il a fait le dos rond et il a montré que je pouvais compter sur lui (...) et que j'avais bien fait d'avoir confiance en lui pour ce match". Et d'ajouter: "Pour lui, pour l'équipe et pour moi, c'est un très bon moment de joie et de partage".

. Mental

Autre chose que Genesio peut apprécier: les nerfs d'acier de son équipe, incarnés par Fekir.

Touché mercredi à Kiev par un but précoce de Jùnior Moraes (22e, 0-1), le bateau lyonnais n'a pas coulé et s'est même remis à flot après l'heure de jeu grâce à son capitaine (65e, 1-1). "On a eu un coup sur la tête (...) mais l'essentiel c'est d'avoir eu les ressources mentales pour revenir", a posé le jeune Houssem Aouar.

L'OL n'avait pas réussi à activer les mêmes ressorts lors de son dernier match, une défaite inquiétante contre Rennes (0-2) qui avait fait craindre le pire avant la "finale" contre le Shakhtar.

A Kiev, Lyon est parvenu à conserver le score jusqu'au bout, là où il s'était écroulé contre Hoffenheim dans une double confrontation stérile (3-3 puis 2-2) marquée par l'égalisation des Allemands à la 92e minute, à chaque fois.

Ce précédent aurait pu hanter l'esprit des Lyonnais, mais ils sont parvenus à chasser leurs vieux démons. "Cette année, c'est un peu le roman-feuilleton des buts marqués dans les arrêts de jeu", en a souri le président lyonnais Jean-Michel Aulas.

. Faim de Lyon

Lyon finit sa phase de groupe invaincu, une performance réalisée par seulement quatre autres équipes (Barcelone, Bayern Munich, Porto et Ajax Amsterdam). Au passage, il s'est même permis de dompter l'ogre Manchester City (victoire 2-1 en Angleterre, 2-2 à domicile), un double exploit face à l'équipe de Pep Guardiola qui a donné encore un peu plus de crédit à Genesio.

Sa qualification en poche, l'OL devient gourmand avant de connaître l'identité de son futur adversaire en huitième de finale, lundi lors du tirage au sort. Ce sera forcément un gros client: soit les redoutables Espagnols du Barça ou du Real, soit les Allemands de Dortmund ou de Munich, à moins que ce ne soit Porto ou la Juventus de Ronaldo.

"On y croira quel que soit l'adversaire", assure Genesio qui espère "créer un exploit" pour "peut-être avancer encore un peu dans cette compétition". Son président est sur la même longueur d'onde: "On est le Petit Poucet de ces huitièmes (mais) avec l'intime conviction qu'on peut créer quelque chose de grand". Seul petit problème: Fekir sera suspendu pour le 8e aller.

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