Ligue 1: le nouveau patron de Bordeaux veut s'attaquer aux "petits caïds" du PSG

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Le Paris SG est prévenu: le nouveau patron des Girondins de Bordeaux, Joseph DaGrosa, est prêt à "partir en guerre" contre les "petits caïds" parisiens dans la lutte pour le titre en Ligue 1, même si "cela ne sera pas facile".

Le fonds d'investissement américain GACP, présidé par Joseph DaGrosa, a finalisé le mois dernier le rachat de Bordeaux pour 100 millions d'euros au groupe M6, propriétaire du club depuis 1999.

Et parce qu'il n'a pas le budget du PSG version qatarie, M. DaGrosa veut miser sur les jeunes.

Rivaliser avec le club parisien "ne sera pas facile", dit à l'AFP le propriétaire officiel depuis le 6 novembre du sextuple champion de France, dont le dernier titre remonte à 2009.

Il arrive à l'issue d'une transition compliquée, alors que les Bordelais sont actuellement 12e du championnat, à 23 longueurs de Paris, et sont éliminés de la Ligue Europa.

"On ne peut pas rivaliser directement avec le PSG, dollar contre dollar, explique-t-il. Ce serait une folie, je n'ai pas de champ de pétrole dans mon jardin, donc nous avons besoin de quelque chose d'autre, et ça signifie attirer les meilleurs jeunes".

"Laissons les payer très cher pour les très grands joueurs, ajoute-t-il. Nous voulons être les premiers à avoir les meilleurs joueurs de France, qui a formé plusieurs des meilleurs joueurs du monde".

Le co-fondateur de GACP, basé à Miami, ne souhaite pas polémiquer sur les accusations de violations du fair-play financier qui pèsent sur le club parisien.

"Je laisse de côté la question de savoir si le PSG a joué dans les règles, j'ai une autre opinion que j'exprimerai plus tard", dit-il.

"Mais, en général, le PSG fait peur à tout le monde. Je les considère comme les petits caïds du championnat", estime Joseph DaGrosa, qui assure pourtant pouvoir à terme leur ravir le trophée: "Ca prendra peut-être du temps, mais on est là pour gagner". Pour cela, il a prévu d'injecter 80 millions d'euros lors des deux prochaines saisons.

- "C'est une guerre" -

"Il faut s'adapter à l'adversaire, c'est une guerre", affirme l'homme d'affaires américain âgé de 54 ans, qui s'est fait connaître en rachetant 248 enseignes Burger King aux Etats-Unis avant de les revendre en 2006.

Ce fervent supporteur de l'équipe de baseball des New York Mets a d'abord étudié la Premier League anglaise et la Liga espagnole avant de jeter son dévolu sur le club au scapulaire.

M. DaGrosa, natif de New York, projette de passer la majeure partie de la saison à Bordeaux et veut rester accessibles aux supporteurs des Marine et Blanc. Les Ultramarines, le principal groupe de supporteurs bordelais, ont notamment exprimé leurs doutes sur la solidité de GACP et l'origine des fonds, douteuse à leurs yeux, du rachat.

"Les supporteurs veulent un club qui remporte des titres, tous les titres", explique-t-il, en évoquant ses souvenirs de jeune supporteur.

"Si j'avais eu l'occasion de parler au patron des Mets, je lui aurais dit +On veut gagner, qu'importe ce que ça coûte ou ce qu'on doit faire, faites-le+", dit-il, car "le supporteur en général ne pense pas en terme de finances".

"Il travaille toute la semaine, il doit payer ses factures. Le sport, c'est du divertissement, et notre travail c'est de présenter un produit divertissant", explique M. DaGrosa.

"J'aime les gens, j'aime parler aux supporteurs et j'aime leur passion pour le sport", assure-t-il. Son premier tweet comme patron du FCGB avait d'ailleurs été à l'attention des supporteurs: "Nous allons améliorer la nourriture et les boissons immédiatement! Les longues files d'attente sont inacceptables pour nos fans!"

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