Tennis: la WTA adapte ses règles aux joueuses de retour de maternité

Tennis: la WTA adapte ses règles aux joueuses de retour de maternité
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La WTA va mettre en place dès la saison 2019 de nouvelles règles notamment adaptées aux joueuses de retour de maternité, selon un document dont l'AFP a obtenu confirmation auprès d'un entraîneur vendredi.

La question du traitement réservé aux femmes de retour de grossesse sur le circuit a été portée sur le devant de la scène par Serena Williams, quand la championne américaine de 36 ans est revenue à la compétition en mars, après avoir donné naissance à une petite fille, Olympia, en septembre 2017.

Selon ce document de trois pages diffusé sur les réseaux sociaux dans la semaine, la WTA a décidé de réviser son système de "classement protégé". Ce dispositif permet à une joueuse, durant une période transitoire, de conserver son ancien classement à son retour d'une absence longue durée. D'abord, le gel de ce classement est porté de deux à trois ans et il est désormais ouvert aux joueuses classées jusqu'à la 375e place mondiale, au lieu de la 300e.

Surtout, les dispositions relatives à une grossesse sont dissociés de celles concernant une blessure.

Pour les joueuses devenues mères, cette période de trois ans s'ouvre à la naissance de l'enfant, et non plus à la date du dernier tournoi joué, comme c'est le cas pour un retour de blessure. La WTA va jusqu'à préciser la règle en cas d'adoption, de recours à la gestation pour autrui ou d'attribution du statut de tuteur légal : le délai est alors de deux ans à partir du dernier tournoi joué.

Dans tous les cas, le nombre de tournois dans lequel le recours au "classement protégé" est possible grimpe, pour une absence supérieure à un an, de huit à douze.

S'il n'accorde pas nécessairement aux joueuses faisant leur retour sur le circuit un statut de tête de série, le nouveau règlement introduit une disposition relative à leur protection.

"Si le classement protégé d'une joueuse lui vaudrait l'attribution d'une tête de série dans le tableau principal (d'un tournoi), elle sera positionnée de façon à ne pas rencontrer une tête de série au premier tour", écrit la WTA, en précisant que cette mesure ne peut s'appliquer que lors des "huit premiers tournois WTA qu'elle joue après son retour à la compétition".

Contactée par l'AFP, la WTA a seulement indiqué qu'elle se préparait à communiquer sur le règlement 2019 en début de semaine prochaine.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Judo : Riner sacré pour la huitième fois à Paris, Romane Dicko également en or

Clarisse Agbégnénou décroche sa septième victoire au Grand Chelem de Paris

Judo : avec trois médailles d'or à son actif, la France a brillé au Grand Slam de Paris