Coupe de la Ligue: la routine pour le PSG, sans scrupules à Orléans

Coupe de la Ligue: la routine pour le PSG, sans scrupules à Orléans
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Strict minimum: le Paris SG, quintuple tenant du titre, s'est contenté d'un but d'écart (2-1) pour se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue, mais a tremblé sur la pelouse d'Orléans, 11e de Ligue 2, mardi en huitièmes.

L'espace d'un instant, les supporters orléanais situés derrière les buts du stade de la Source ont dû oublier la pluie battante et le vent froid: Joseph Lopy a pris sa chance de loin pour tromper le grand Gianluigi Buffon, champion du monde 2006, et égaliser (70e) face au Paris SG et sa kyrielle de stars.

Mais l'entraîneur parisien Thomas Tuchel a fait entrer le petit Moussa Diaby, et il s'est immédiatement montré décisif en redonnant l'avantage à son club formateur, en tirant entre les jambes de Thomas Renault après un joli slalom (80e). Auparavant, Edinson Cavani avait inscrit un joli lob à la réception d'une louche somptueuse d'Angel Di Maria (41e), avant que l'Argentin ne sorte blessé à la cheville à l'heure de jeu.

- Mbappé en rockstar -

Les dernières minutes du match ont été à suspense et plutôt dans la surface parisienne, mais Paris n'a pas craqué et poursuit son incroyable série de victoires en Coupes nationales: sa dernière défaite remonte au 22 janvier 2014 face à Montpellier (1-2) en 16eme de finale de la Coupe de France.

"Notre défi est d'avoir de l'intensité et du sérieux dans ce match", avait prévenu l'entraîneur allemand Thomas Tuchel avant ce déplacement de deux heures, moins excitant pour les joueurs que celui, une semaine plus tôt chez l'Etoile rouge Belgrade (4-1), décisif pour continuer en Ligue des champions. Ou que la double confrontation contre Manchester United, en février et mars pour les huitièmes de la compétition européenne.

Sur une pelouse dégradée et sous une pluie de plus en plus drue, le PSG n'a pas tout à fait répondu à l'exigence d'"intensité", face à une formation qui n'a jamais connu la Ligue 1 et ne compte à son palmarès qu'un titre de champion du National (2013-14). Mais Tuchel avait aussi dit que c'était "super important qu'on continue à gagner", et c'est ce que Paris a fait.

Il reste encore un match, samedi au Parc des Princes en championnat contre Nantes, pour bien finir l'année 2018 et profiter de la trêve.

Celle-ci arrive à point nommé pour les Parisiens: le feuilleton Adrien Rabiot, qui a des envies d'ailleurs et refuse de prolonger avec son club formateur - "Rabiot, casse-toi, on n'a pas besoin de toi", ont affiché à trois reprises les supporters parisiens -, ne cesse de rebondir.

Et Areola a dû laisser sa place à Gianluigi Buffon à la mi-temps, apparemment touché au dos, tandis qu'Angel Di Maria s'est blessé à la cheville.

C'est Kylian Mbappé qui l'a remplacé (59e), et on a longtemps cru que c'était lui qui allait sauver la soirée des supporters orléanais détrempés: le champion du monde avait déjà été acclamé comme une rockstar à sa descente du car parisien, et il a encore récolté une chaleureuse ovation au moment de son entrée en jeu.

Mais que valent les courses supersoniques du nouveau chouchou du foot français, face à un but du 11e de Ligue 2 contre la référence mondiale du poste de gardien de but, sacré champion du monde au nez et à la barbe de la France de Zinedine Zidane en 2006 ?

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium