Lutte: procédure de sauvegarde judiciaire pour la Fédération française

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La Fédération française de lutte (FFL) a été placée en procédure de sauvegarde judiciaire, comme elle le demandait, un an après les Mondiaux-2017 organisés à Paris qui ont laissé une ardoise de plus d'un million d'euros, a indiqué mercredi à l'AFP son président Alain Bertholom.

"Cette procédure va nous permettre de travailler en toute sérénité pour l'instant", a expliqué le président de la FFL, précisant que le tribunal de grande instance de Créteil avait nommé un administrateur judiciaire. La fédération est "sous observation" pour une période de six mois renouvelable.

La Fédération n'était pas directement responsable du budget des Championnats du monde de lutte 2017 organisés du 21 au 26 août à Bercy. Un comité d'organisation distinct avait en effet été constitué entre la FFL, le comité régional d'Ile-de-France et le parisien.

Mais ce comité s'est retrouvé dans le rouge, les Mondiaux ayant coûté 4,5 millions d'euros, soit 1,1 million de plus que prévu.

"Pour couvrir le risque éventuel que certaines créances" du comité "soient mises à la charge de la fédération, la décision de solliciter une procédure de sauvegarde a été votée lors du conseil d'administration (de la FFL) du 13 octobre 2018", a indiqué le ministère des Sports dans une réponse écrite à l'Assemblée nationale.

D'après le ministère, "après négociation avec les créanciers", le déficit du comité s'élève à 800.000 euros.

Selon le président de la FFL, la facture des Mondiaux-2017 a flambé à cause de "cahiers des charges qui ont évolué", des coûts de sécurité plus élevés après les attentats de 2015 à Paris et en raison d'une "billetterie qui n'a pas fonctionné comme on le souhaitait".

Les Championnats du monde devaient initialement être organisés fin septembre, mais "nous les avons organisés en août pour qu'il y ait un grand événement pour promouvoir la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024", a explique Alain Bertholom.

La FFL a interrompu depuis 2018 l'organisation du tournoi international de Paris, qui se déroulait en début d'année à l'Insep à Paris, pour se concentrer désormais sur le challenge international Henri Deglane, à Nice.

La Fédération dispose d'un budget annuel de 3,5 millions d'euros, avec une subvention de l'Etat d'environ 1,6 million.

Il y a environ 20.000 licenciés dans cette discipline en France, dont le plus grand espoir olympique à Tokyo-2020 et Paris-2024 est Koumba Larroque, médaillée d'argent aux Mondiaux-2018 à Budapest à 20 ans.

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