Musée juif de Bruxelles: Nemmouche espère que son innocence sera "reconnue"

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Par AFP
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Le jihadiste français Mehdi Nemmouche, accusé d'avoir tué quatre personnes en 2014 au Musée juif de Bruxelles, espère "voir son innocence reconnue" lors de son procès qui s'ouvrira le 10 janvier, a annoncé jeudi son avocat Sébastien Courtoy.

"Mehdi Nemmouche espère enfin, après quatre années (d'emprisonnement, ndlr), voir son innocence reconnue", a déclaré Me Courtoy lors d'une audience préliminaire devant la Cour d'assises de Bruxelles, en présence de l'accusé et destinée à préparer le procès à venir.

"Il vient ici dans les dispositions les plus respectueuses et respecte l'autorité de la Cour", a assuré l'avocat.

Au cours de cette première audience, la défense de Mehdi Nemmouche s'est opposée à ce que des membres de sa famille ou de sa famille d'accueil pendant son enfance et son adolescence soient entendus lors du procès.

"Nous ne souhaitons pas faire de ce dossier un dossier de l'émotion", a justifié Me Courtoy.

Mehdi Nemmouche a lui même demandé à la Cour de ne pas faire témoigner sa grand-mère, bientôt âgée "de 79 ans", chez qui il a habité à plusieurs reprises, notamment avant et après son départ en Syrie.

"Sa première audition en 2014 (lors de l'instruction) avait été extrêmement difficile", a-t-il assuré, affirmant qu'il n'y avait "rien dans son témoignage".

Me Courtoy a par ailleurs contesté une demande de l'accusation pour faire venir à la barre quatre journalistes français qui soupçonnent Mehdi Nemmouche d'avoir été leur geôlier en Syrie, un dossier dans lequel il a été mis en examen en France.

"Nous ne craignons pas ces témoignages, mais la Cour souhaite-t-elle que les preuves à apporter dans ce dossier soient remplacées par une autre affaire ?", a lancé Me Courtoy, qualifiant cette demande de "manoeuvre attentatoire aux droits de la défense".

Selon l'accusation, Mehdi Nemmouche, délinquant multirécidiviste, est l'homme qui, le 24 mai 2014, avait ouvert le feu dans le hall d'entrée du Musée juif, tuant un couple de touristes israéliens, une bénévole française et un jeune employé belge du Musée.

Il sera jugé avec un complice français présumé, Nacer Bendrer, un délinquant originaire de Marseille âgé de 30 ans.

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