Marseille: d'Angers, l'implosion guette

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L'Olympique de Marseille et Rudi Garcia jouent gros à Angers: une contre-performance de plus accentuerait une crise déjà pesante, samedi (21h00) pour la 19e journée de Ligue 1.

Tempête. Le bilan de mi-saison sera forcément mauvais après le coup de sifflet final au stade Raymond Kopa. Mais l'OM n'a vraiment pas besoin d'aggraver son cas.

L'équipe est encore sortie sous les sifflets des quelques 8200 courageux qui l'ont vue à la peine contre Strasbourg (1-1, 4 t.a.b. à 2), mercredi en 8e de finale de Coupe de la Ligue.

"Il ne faut pas tomber dans la grande crise, dans la panique, prévient Dimitri Payet, le capitaine. Ce n'est pas le moment d'écouter, de lire, on est conscient de la situation, croyez-moi."

Mais la confiance des joueurs est corrodée et la cote de popularité de Garcia auprès des supporters en berne.

"Ce n'est pas important, ça, moi je fais mon travail de mon mieux, riposte le technicien. Tant qu'on s'en prend à moi, tout va bien, laissez les joueurs tranquilles, moi j'ai les épaules larges."

"Dans des périodes difficiles, c'est là où l'on voit la qualité d'un groupe, d'un coach, ajoute Garcia. Il faut garder la tête claire et rester motivé."

- La direction soutient Garcia -

Il est soutenu par sa direction en cette période de crise, et assure lui-même en privé qu'il a toujours l'énergie nécessaire pour inverser ce sort.

Il reste convaincu que ses joueurs vont "forcer la réussite". Garcia "donne tout, c'est son caractère, il aime ça", le défend Payet, qui l'a déjà eu comme entraîneur à Lille.

"C'est plus facile de changer un coach que 23 joueurs, donc on va tirer sur lui en premier, mais je pense qu'on a plus de responsabilités que lui", ajoute "Dim".

De son côté, le meneur de jeu ne pense pas qu'il faille "durcir le ton. On l'a déjà fait, quelques fois il faut savoir parler tranquillement, soigner les têtes. On a le talent, je ne pense pas que la qualité ait disparu en quelques matches".

Et le groupe vit toujours bien, assure l'homme au brassard: "Quand on ne gagne pas, l'ambiance ne peut pas être bonne, dit-il. On peut bien s'entendre, mais dans une spirale négative on ne se réveille pas avec la banane, impossible. Mais ça ne veut pas dire qu'on se tire dessus. Il faut positiver."

Heureusement, dans son malheur l'OM participe à un championnat de trottinettes, loin derrière le bolide Paris SG.

- Retour de Thauvin -

Car avec 7 petits points pris sur les 18 derniers distribués en L1, le club phocéen qui vise la qualification en Ligue des champions, n'est même pas largué, à cinq longueurs de la troisième place, occupée son grand rival lyonnais, qui compte un match de plus. Où plutôt un match "gilets jaunes" de moins à rattraper...

Pour rester dans les rares bonnes nouvelles d'une période terrible, avec deux succès en onze matches toutes compétitions confondues, l'étoile Florian Thauvin revient de suspension. Un vrai plus pour une équipe en perdition. "Une vraie bonne nouvelle" pour Garcia.

"Flotov", auteur d'un triplé à Amiens (3-1) pour la dernière victoire de l'OM, est le seul cadre au niveau en ce moment. Les autres doivent une revanche à leurs supporters.

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Steve Mandanda n'est plus décisif comme aux plus belles heures du "Fenomeno", et le gardien champion du monde le vit mal. Selon son entourage, il enrage de ne pas retrouver son niveau.

Adil Rami n'a toujours pas retrouvé son autorité de chef de défense, et son tir au but complètement manqué de mercredi soir n'indique pas qu'il est sur le chemin du retour vers la confiance.

Quant à Capitaine Payet, en plus de trois penalties manqués d'affilée, dont deux contre Strasbourg, il est méconnaissable techniquement dernièrement.

Certains Marseillais "ratent trop de gestes faciles pour des joueurs de ce niveau, ça, c'est le manque de confiance", a remarqué plein de bienveillance Thierry Laurey, l'entraîneur strasbourgeois, après le match de Coupe.

Samedi, le SCO va forcément chercher à saler cette plaie-là...

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