Stade Français: sortir de l'ornière avec l'hiver

Stade Français: sortir de l'ornière avec l'hiver
Par AFP
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"Tube" du début de saison de Top 14, le Stade Français est rentré dans le rang au coeur de l'automne, encaissant trois défaites de suite. Le déplacement à Agen samedi, premier d'une série de trois matches face à des mal classés, est l'occasion de retrouver des couleurs.

Deuxièmes au soir de la 8e journée après sa sixième victoire, contre Montpellier (25-20) le 27 octobre, les Parisiens ont dégringolé à la huitième place après deux lourds revers à l'extérieur (41-6 à Lyon et 49-20 à Toulouse), entrecoupés d'un à domicile contre La Rochelle (14-12).

"Cela nous remet les pieds sur terre" déclare le centre Jonathan Danty, après un départ quasi idyllique sous les ordres du nouveau directeur sportif Heyneke Meyer.

"Nous avons mieux commencé que je ne l'espérais. Mais j'entraîne depuis un moment: je savais que la saison serait longue, qu'il fallait rester humble. Nous avons un plan de marche, et l'important est d'être où nous le souhaitons en fin de saison" estime de son côté le technicien sud-africain.

A son arrivée, Meyer avait fait d'une préparation physique très exigeante et débutée précocement la pierre angulaire du redressement. Le Stade Français en paierait-il aujourd'hui le prix?

"On a perdu un peu en condition physique, avec notamment les blessures et les sélections de certains joueurs (en novembre, NDLR). Mais nous travaillons dur pour nous remettre d'aplomb, même si nous ne sommes pas revenus à notre niveau physique du début de saison. Il nous faut encore un peu de temps" explique Meyer.

En novembre, le Stade Français a notamment été privé de sa paire de centre (Danty-Fickou), de son attelage en deuxième ligne (Gabrillagues-Maestri), de deux piliers (Herrera et Fisi'hoi) et de plusieurs joueurs en troisième ligne (Parisse, T. Gray, Alberts, en plus des blessés de longue date Burban et Nicolas).

"On a manqué de profondeur à certains postes en raison des absences" reconnaît Meyer. Et les remplaçants, qui avaient peu joué jusque-là, se sont retrouvés à court de jambes.

"Pas mal de joueurs sont entrés dans le groupe en raison des sélections. Il fallait que les mecs reprennent le rythme, qu'on a tendance à perdre quand on ne joue pas" souligne ainsi Danty.

- Jeu 'plus ambitieux' -

Moins fringant physiquement, le Stade Français a dès lors davantage ouvert les vannes en défense, dont la solidité lui avait permis, en début de saison, de bénéficier de précieux ballons de récupération, l'une des principales armes de ses succès initiaux, à l'extérieur notamment (Perpignan et Castres).

Mais l'effet de surprise s'est sans doute également estompé: plus attendu et prévisible, Paris essaie désormais de "mettre un peu plus de vitesse, de garder un peu plus le ballon", dixit Parisse.

"En début de saison, on était parti sur quelque chose qui ne collait pas au style qu'on a eu l'habitude d'avoir: on a récupéré une grosse défense, qu'on n'avait pas eue depuis un petit moment. Maintenant, on va essayer d'être un peu plus ambitieux, même si forcément on ne va pas jouer tous les ballons" explique en écho Danty.

Dans un contexte émotionnellement chargé après le décès, deux jours plus tôt, du joueur de leur équipe Espoirs Nicolas Chauvin, les Parisiens ont essayé de mettre en pratique ces bonnes résolutions vendredi en Challenge européen contre les Ospreys (12-3). Même si, selon Parisse, le "score ne reflète pas le contenu".

Une progression est attendue à Agen, avant les réceptions de Grenoble et de Perpignan, "trois matches très importants pour la suite de la saison", prévient Parisse.

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