Equateur: nouveau rejet d'une demande d'Assange contre ses conditions d'asile

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Par AFP
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Un tribunal équatorien a rejeté en appel une requête du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, contre ses conditions d'asile à l'ambassade de Quito à Londres, où il reste réfugié depuis 2012 pour échapper à d'éventuelles poursuites des Etats-Unis.

La décision communiquée vendredi à la défense de M. Assange estime "qu'il n'y a eu aucune atteinte aux droits" de ce dernier, c'est pourquoi le tribunal provincial de Pichincha a ratifié l'irrecevabilité de sa demande, a rapporté à l'AFP l'avocat du fondateur de Wikileaks, Carlos Poveda.

"Nous avons perdu, ils n'ont pas reconnu les actions de protection et, par conséquent, nous avons épuisé nos recours ici", a-t-il ajouté.

M. Assange avait fait appel de la première décision rendue par la justice le 29 octobre dernier et qui avait déjà jugé "irrecevable" l'action intentée contre les règles de visite, de communications et de salubrité qui lui ont été imposées depuis le 12 octobre.

Le fondateur australien de WikiLeaks réclame le rétablissement intégral de ses communications, coupées depuis mars puis partiellement rétablies par Quito, et s'oppose aux nouvelles normes de résidence au sein de la légation, dont le non respect pourrait entraîner la "fin de l'asile" que lui a accordé l'Equateur.

Dans sa dernière intervention via vidéoconférence devant la justice, M. Assange avait insisté sur sa crainte d'être extradé aux Etats-Unis, pour la publication par WikiLeaks en 2010 de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.

C'est une situation qui "aboutira inéluctablement à des problèmes de santé, à mon hospitalisation, à ma mort ou encore à un prétexte politique afin que je sois remis illégalement aux autorités britanniques puis aux Etats-Unis où je risque une possible condamnation à perpétuité", avait plaidé Julian Assange.

Si les poursuites en Suède contre lui pour viol et agression sexuelle ont été abandonnées en mai 2017, la justice britannique refuse de lever le mandat d'arrêt émis à son encontre, au motif qu'il n'a pas respecté en 2012 les conditions de sa liberté sous caution.

Les autorités équatoriennes avaient indiqué que Quito avait réussi à obtenir des "garanties" de la part de Londres qu'Assange ne serait pas remis à un pays tiers s'il sortait de la représentation diplomatique. Toutefois, Wikileaks a affirmé en novembre dernier que des procureurs américains avaient révélé par inadvertance l'existence d'une accusation contre lui, censée rester secrète.

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