Dans un Royaume-Uni divisé par le Brexit, Elizabeth II appelle à l'apaisement

Dans un Royaume-Uni divisé par le Brexit, Elizabeth II appelle à l'apaisement
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La reine Elizabeth II profitera mardi de son traditionnel discours de Noël pour appeler les Britanniques, très divisés sur le Brexit, à faire preuve de "respect" les uns envers les autres, selon des extraits publiés à l'avance.

"Même si les différences les plus profondes nous séparent, traiter autrui avec respect, comme un être humain, est toujours un bon premier pas", doit déclarer la souveraine de 92 ans dans cette allocution enregistrée, qui sera diffusée le 25 décembre.

Tenue à son devoir de réserve, la reine observe une stricte neutralité sur le plan politique, et son discours de Noël, non visé par le gouvernement contrairement à ses autres interventions, est l'une des rares occasions pour elle d'exprimer publiquement ses opinions personnelles.

Si Elizabeth n'évoque pas directement le Brexit, la presse britannique voyait lundi dans ses mots une "référence voilée" à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, prévue le 29 mars.

Plus de deux ans après le référendum du 23 juin 2016, la société britannique est toujours traversée par de profondes divisions sur l'opportunité et les modalités de cette séparation historique qui mettra fin à une union nouée en 1973.

La Première ministre conservatrice Theresa May est certes parvenue à conclure avec les dirigeants des 27 autres pays de l'UE un accord sur les conditions du divorce. Mais le Parlement britannique n'a pour l'instant pas validé ce traité, faisant peser de lourdes incertitudes sur l'ensemble du processus.

Signe du climat de tension régnant au Parlement, le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn s'est attiré la semaine dernière les foudres des députés conservateurs, accusé d'avoir murmuré les mots "femme stupide" à l'adresse de Theresa May.

Cette dernière a elle aussi adressé à ses compatriotes un message d'unité, dans un texte publié dans le tabloïd Daily Express.

Les Britanniques, dit-elle, doivent "dépasser" leurs différends sur le Brexit et se "concentrer sur ce qu'(ils) peuvent faire ensemble". "Plus vite les députés se mettront d'accord sur un bon accord de Brexit, plus vite nous pourrons nous attaquer (aux autres) problèmes et bâtir un pays qui fonctionne pour tous", assute-t-elle.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Un parti séparatiste d'extrême droite en tête des sondages électoraux en Belgique

L’info du jour | 28 mars - Soir

Hongrie : la demande d'assignation à résidence d'Ilaria Salis rejetée par la justice