Mondial de hand: "Sans Niko, c'est particulier", reconnaît Luka Karabatic

Mondial de hand: "Sans Niko, c'est particulier", reconnaît Luka Karabatic
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

"Sans Niko, c'est la première fois" en équipe de France: pour Luka Karabatic, l'absence très probable de son frère et star des Experts Nikola rebat les cartes du Mondial-2019, en Allemagne et au Danemark du 10 au 27 janvier, a-t-il expliqué à l'AFP jeudi à la Maison du hand de Créteil.

Mais pour le cadet (30 ans) des Karabatic, pivot du PSG, si l'absence de son aîné (34 ans) et coéquipier en club est forcément "particulière", elle ne remet pas en cause l'objectif des Bleus, "le titre bien sûr", deux ans après leur sixième sacre mondial, en France.

Q: Cette nouvelle Maison du hand, dans laquelle vous commencez votre préparation, est-elle à la hauteur de vos espérances ?

R: "C'est génial d'avoir un outil comme ça, on a tout sur place. Avant on devait beaucoup se déplacer en bus lors des préparations. Là, tu sors de ta chambre, tu fais 20 mètres tu es sur le terrain, à la piscine, à la récup ou à la muscu. Et partout, il y a des rappels de l'histoire des Bleus. C'est à la hauteur du hand français."

Q: Que change l'absence de votre frère, pour l'équipe et pour vous ?

R: "Sans Niko, c'est particulier. C'est la première fois dans une grande compétition, donc on va tous devoir donner un peu plus, être impliqué à 100% pour pallier son absence. On passera par des moments difficiles c'est sûr mais on sait qu'on peut faire quelque chose. Qu'il soit là ou non, l'objectif c'est le titre bien sûr. Il sera derrière nous à nous pousser, nous donner des conseils. Personnellement, le fait d'être le seul Karabatic ne me mettra pas plus de pression. Je ne suis pas nouveau dans le game, tout le monde fait la différence entre Nikola et Luka. Et il y aura tellement de grands joueurs dans ce Mondial sur qui pointer les projecteurs."

Q: Comment se passe sa récupération ?

R: "Il est content de l'évolution de la blessure. C'était une opération assez lourde (opéré en octobre du gros orteil du pied gauche) donc il faut faire les choses dans l'ordre. Mais il prouve encore une fois qu'il est une force de la nature, il récupère vite, il est en avance sur le programme."

Q: Malgré son absence, êtes-vous favoris de ce Mondial ?

R: "On ne sera pas forcément favori, donc on aura peut-être moins de pression. C'est encore un nouveau cycle qui démarre, avec des nouveaux joueurs. Les favoris, ce sont l'Allemagne et le Danemark forcément. On sait l'avantage de jouer à domicile, avec son public. Il y a aussi l'Espagne, la Suède, la Norvège ou encore la Croatie, 7 ou 8 équipes qui peuvent prétendre à la victoire finale. Surtout avec cette formule en deux tours, ça fait beaucoup de matches et souvent des scénarios improbables."

Q: Quel sentiment avez-vous eu après la victoire de l'équipe de France féminine à l'Euro-2018, à domicile ?

"J'étais fier. De voir ce qu'elles ont fait, porter le hand français sur le devant de la scène, sur les chaînes d'info. Après évidemment, ça nous met une pression supplémentaire, mais c'est une pression positive. Quand on va se croiser elles vont nous dire "c'est à vous maintenant!".

Propos recueillis par Olivier LEVRAULT

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium