Philippines: l'ancienne présidente Arroyo libérée des dernières charges à son encontre

Philippines: l'ancienne présidente Arroyo libérée des dernières charges à son encontre
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La justice philippine a levé vendredi la dernière d'une longue série d'accusations à l'encontre de l'ancienne présidente Gloria Arroyo, couronnant une réhabilitation remarquable de l'ancienne et controversée dirigeante, alliée de l'actuel président Duterte.

Selon l'arrêt du tribunal de Manille, rendu vendredi, il n'y a pas assez de preuves pour soutenir les accusations selon lesquelles l'ancienne présidente Arroyo aurait conspiré avec des politiciens locaux afin de truquer en 2007 les élections de mi-mandat, en vue de favoriser ses alliés au Sénat.

"Devant l'échec de l'accusation à prouver la culpabilité de l'accusée au-delà de tout doute raisonnable et malgré de nombreuses opportunités, les charges de +sabotage électoral+ à l'encontre de Mme Arroyo sont abandonnées par la présente", indique la décision du tribunal.

L'ancienne présidente de 71 ans avait dirigé les Philippines de 2001 à 2010, mais son mandat avait été entaché d'allégations de corruption massive et de fraudes électorales.

En 2011, Gloria Arroyo avait finalement été emprisonnée pour "sabotage électoral", avant d'être aussi accusée en 2016 d'avoir volé 366 millions de pesos philippins (environ 6 millions d'euros) issus d'une loterie publique en faveur d'associations caritatives.

Benigno Aquino, un fervent opposant de Mme Arroyo, avait fait d'elle la cible principale de sa campagne anti-corruption, lorsqu'il avait été élu président en 2010.

La chance est revenue pour l'ancienne dirigeante lorsque son allié Rodrigo Duterte est à son tour élu président en 2016. Mme Arroyo constitue un soutien fidèle de l'actuel président, dont la campagne controversée contre les drogues, largement condamnée par les associations des droits humains, a coûté la vie à des milliers de personnes.

Gloria Arroyo a ainsi été autorisée en 2016 à être libérée sous caution concernant l'accusation de sabotage électoral. Elle a été effectivement relâchée plus tard dans l'année, lorsque la Cour Suprême des Philippines a abandonné les charges pour vol la concernant.

Malgré les controverses, l'ancienne dirigeante avait été élue membre du Congrès en 2010, en tant que députée de la province du Nord de Manille, d'où sa famille est originaire. Elle occupe toujours cette fonction et a été élue en juillet présidente de la Chambre des représentants, chambre basse du Congrès des Philippines.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La flamme des JO de Paris s'est allumée à Olympie

“L’Europe que nous voulons", voici le slogan choisi par le Parti démocrate italien

L’info du jour | 16 avril - Mi-journée