Élections au Bangladesh: 600.000 hommes pour assurer la sécurité

Élections au Bangladesh: 600.000 hommes pour assurer la sécurité
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le Bangladesh a annoncé avoir déployé samedi 600.000 membres de la police, de l'armée et d'autres forces de sécurité pour empêcher les violences lors des élections du lendemain.

"Nous assurons le niveau de sécurité le plus élevé en fonction de la capacité du pays", a déclaré à l'AFP un responsable de la commission électorale, Rafiqul Islam.

"Nous espérons qu'il y aura une ambiance pacifique" autour des quelque 40.000 bureaux de vote, a-t-il ajouté.

D'après les sondeurs, les législatives doivent permettre au Premier ministre Sheikh Hasina d'obtenir un quatrième mandat. Ce serait une première depuis l'indépendance en 1971.

Dans ce pays de 165 millions d'habitants, la campagne des législatives a été marquée par des violences.

Treize personnes ont été tuées et des milliers d'autres blessées lors de rixes entre les partisans de M. Hasina et des militants du Parti nationaliste bangladais (BNP, opposition).

Le BNP, qui avait boycotté le précédent scrutin en 2014, a accusé les membres du parti au pouvoir, la Ligue Awami, d'avoir agressé ses militants, dont 12.000 ont été blessés, afin de décourager le vote. La Ligue Awami rejette fermement cette accusation.

Le leader du BNP, Khaleda Zia, incarcéré dans le cadre d'une affaire de corruption, a également accusé la commission électorale de partialité, ce qu'elle a nié. Le parti fait état de 14.000 militants emprisonnés depuis l'annonce de la date du scrutin, le 8 novembre.

Seize organisations internationales en faveur des droits de l'Homme ont dénoncé samedi, dans un communiqué commun, des mesures répressives qui "compromettent l'intégrité" du vote.

"Nous faisons de notre mieux pour avoir une élection libre et équitable", a déclaré M. Islam, répondant aux inquiétudes de l'ONU et des États-Unis. .

Le régulateur des télécoms a sommé les opérateurs mobiles bangladais de couper la 3G et la 4G jusqu'à dimanche soir, minuit, afin "d'éviter que des rumeurs ne se répandent", a indiqué un porte-parole.

Le trafic automobile et les transports en commun doivent aussi être limités dimanche pour des raisons de sécurité et pour faciliter les opérations de vote, selon M. Islam.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Législatives croates : victorieux, les conservateurs à la recherche d'une majorité

Guerre en Ukraine : la défense aérienne reste la priorité

G7 : le Moyen-Orient à l'ordre du jour