Top 14: Clermont "constant en termes de caractère" commente Azéma

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Clermont, leader à l'issue de la phase aller du Top 14, a fait "un très bon début de saison" en étant "constant en termes de caractère", a commenté le directeur sportif Franck Azéma lors d'un entretien dimanche à l'AFP, au lendemain de la victoire des Auvergnats 37-16 à Perpignan.

Q: Contre Perpignan, on a vu un contraste flagrant entre une équipe en pleine maîtrise et une autre en souffrance...

R: "On a essayé de valider notre début de saison et de rester précis sur ce que l'on sait faire. On savait qu'il allait y avoir énormément d'engagement de la part de Perpignan. Il a fallu être constant. C'est bien que le groupe réponde présent et qu'on assume notre statut de leader."

Q: L'absence de relâchement quel que soit l'adversaire, c'est la vraie satisfaction de ce début de saison?

R: "On a été constant en termes de caractère. C'est l'état d'esprit, depuis le 5 juillet, que ce soit à l'entraînement ou sur les deux compétitions. Tout le monde s'envoie et on est récompensé, ça fait plaisir."

Q: Il y a toutefois eu des relâchements en fin de match, contre Perpignan, Toulouse, Montpellier... C'est un point que vous avez identifié?

R: "Bien sûr, ce sont des choses qu'on a remarquées et évoquées avec le groupe. On décompresse peut-être un peu trop tôt par rapport au score. Il faut rester consistant et rester dans ce que l'on sait produire, peu importe le score. On apprend et on essaye de s'améliorer."

- "Il n'y a rien de fait" -

Q: Votre saison passée a été gâchée par les nombreuses blessures. Avez-vous peur que le scenario se reproduise?

R: "Oui, c'est une réalité. On a fait pas mal de bilans pour essayer de comprendre. On essaye d'activer tous les leviers et d'anticiper pour éviter cela. Mais j'ai toujours cette crainte, ça peut à nouveau arriver. On essaye d'être à l'écoute de la moindre chose. On a redémarré sur une saison avec une grosse plage de repos et les joueurs ne se sentent que mieux, forcément. Mais à l'avenir, je ne vois pas pourquoi on n'aurait pas à nouveau des périodes comme l'année dernière, malheureusement: on va repartir sur la saison prochaine avec seulement 4 à 6 semaines de préparation, ce qui veut dire que les joueurs enchaînent et ne récupèrent pas."

Q: Que vous ont appris ces bilans sur cette hécatombe?

R: "C'était multifactoriel. Il y avait l'accumulation des matches sur les 5-6 dernières saisons, tant au niveau international qu'au niveau des phases finales, avec des joueurs qui ont un temps de jeu énorme par rapport aux autres clubs ou nations. Il y avait aussi le fait de jouer tard: en tant que champions (2017), nos matches ont souvent été programmés à 21h00. On s'est rendu compte que notre début de semaine n'était peut-être pas assez tourné vers la récupération. On a changé cela."

Q: Vous terminez la phase aller avec 48 points, le meilleur total depuis Toulon en 2012-2013 (51). Quel bilan tirez-vous?

R: "On fait un très bon début de saison. Un bon départ, c'est important pour une équipe où il peut y avoir énormément d'internationaux, pour se protéger avant les tests de novembre et le Tournoi: on peut avoir 10-12 joueurs sollicités par les différentes équipes (nationales). On a pris pas mal de bonus offensifs (6), on est allés s'imposer à l'extérieur (4 fois sur 7). On a de la régularité dans ce qu'on fait et on a ramené des points de partout. Mais ce n'est que la moitié de la saison, il n'y a rien de fait. Tous les week-ends, il faut se battre pour récupérer des points."

Q: Quel est votre principal rival?

R: "Il y en a plein, des équipes qui peuvent rivaliser. Il y a six équipes qualifiées et peu importe qu'on soit premier ou sixième: l'an dernier, le champion (Castres) était sixième au classement. C'est trop tôt pour se dire +attention à ceux-là+ et pas à ceux-là. Il y aura encore beaucoup de surprises d'ici la fin de la saison."

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