Andrézieux: Cabezas, le défi du minot

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"Je suis né à Martigues mais j'ai toujours vécu à Marseille". Alors forcément, affronter l'OM en Coupe de France a une saveur particulière pour Jean-Noël Cabezas, entraîneur d'Andrézieux-Bouthéon (N2, 4e div.), club des environs de Saint-Etienne.

A Marseille, dans sa première vie d'apprenti-footballeur, il avait "joué dans de bons clubs des quartiers du Rouet ou de La Barasse avant de partir". Mais il ne mettra jamais les crampons à l'OM, même chez le jeunes. "Cela reste toujours un rêve de porter le maillot de Marseille. Mais ce n'est pas évident en tant que Marseillais", rapporte l'homme, aujourd'hui âgé de 52 ans.

Attaquant, devenu professionnel, il passera par le National, la Ligue 2 et même la Ligue 1 à l'AS Cannes (1994-1995).

- 17 ans à Clermont -

Avant le haut niveau, il a suivi un parcours atypique, gravissant les échelons nationaux amateurs, de la D4 à la D3 à Vallauris où il joue en équipe première à 19 ans tout en s'entraînant avec le centre de formation de Cannes.

"Mon premier contrat pro a été signé au Havre en 1989", précise-t-il. Avant de poursuivre à Annecy, Alès, Toulon, Troyes, Amiens...

C'est après avoir terminé son parcours à Clermont sur une accession en Ligue 2 en 2002, qu'il s'est reconverti entraîneur.

Il passera en tout dix-sept ans dans le club clermontois au sein duquel il a été entraîneur-adjoint des pros, de la réserve, tout en fondant une école d'attaquants pour les jeunes auvergnats.

La saison dernière, Cabezas était à la tête de Fréjus-Saint-Raphaël où il n'a pas été conservé malgré de bons résultats (5e). "C'est le football, c'est comme ça", dit-il, un brin fataliste...

Et de rebondir cette saison à l'ASF Andrézieux-Bouthéon.

- Un tirage particulier -

"Affronter l'OM, c'est forcément un tirage particulier, un beau match à jouer. Cela fait longtemps que j'ai quitté Marseille même si j'ai beaucoup d'amis qui m'appellent pour me chambrer", confie-t-il.

"Nous voulions soit Marseille, soit Monaco. Mais l'OM, c'est un éclairage sur notre club. Il y aura du monde au stade Geoffroy-Guichard (à Saint-Etienne) même si nous regrettons de ne pas pouvoir jouer à l'Envol Stadium (5.000 places), du fait des mesures de sécurité", poursuit l'entraîneur forézien.

Il suit toujours évidemment les résultats de son club de cœur. Et ceux-ci n'étaient pas très bons avant la trêve. De quoi rêver d'un exploit ?

"Ils ne tournent pas très bien, oui, mais ils jouent en Ligue 1. Nous ne sommes qu'en N2. Il y a un monde d'écart. Sur un match tout peut se passer, on le sait. A nous de faire le travail mais les Marseillais restent favoris", tempère le coach, qui décrit son équipe "comme très jeune avec quelques anciens comme cadres".

- Une vitrine -

Sur le match, il sait que ses joueurs devront s'employer à fournir des "efforts physiques intenses, courir beaucoup, avant de parler technique".

"J'ai l'habitude d'évoquer peu l'adversaire mais plutôt d'insister sur nous-mêmes. Je vais continuer dans ce que je sais faire. Il ne sert à rien de parler de l'OM, on connaît. Nous aussi nous avons notre carte à jouer et on tentera de continuer à miser sur notre jeu de possession", explique Cabezas.

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"C'est vraiment agréable d'entraîner ce groupe qui affiche un bon état d'esprit. L'encadrement est très complet. Nous sommes amateurs mais nous essayons d'être le plus professionnels possible. Nous nous entraînons tous les jours et dans de bonnes conditions", commente le technicien.

Et comme dans tous les clubs de National amateurs, l'AS Forézienne - 6e de son groupe de N2 - peut compter sur quelques éléments issus des centres de formation professionnels cherchant à profiter de leur passage à ce niveau pour tenter de rebondir en Ligue 2. Pour eux, affronter l'OM est une vitrine idéale.

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