Top 14: Bordeaux-Bègles s'accroche

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Dans l'ombre des trois cadors du Top 14, Bordeaux-Bègles (4e) s'affirme comme la belle surprise de cette phase aller. Une place loin d'être évidente il y a un mois, après le départ de son manager anglais Rory Teague.

"On ne veut surtout pas sacrifier cette saison, c'est ça qui nous inquiète", avait alors prévenu le président Laurent Marti, en annonçant l'arrivée la saison prochaine du manager castrais Christophe Urios, champion de France en titre.

Son UBB, alors 8e, restait sur un revers cinglant à Toulouse (0-40). Sur courant alternatif, elle avait du mal à s'exporter (quatre défaites en autant de déplacements) et la venue d'un Toulon, annoncé remonté après un stage commando de trois jours sur le Bassin d'Arcachon, pouvait laisser craindre le pire.

C'est pourtant le moment qu'ont choisi les Girondins pour prendre leur envol. Dans un climat assaini, sous la houlette de l'intérimaire anglais Joe Worsley, sans expérience au niveau managérial, ils ont pris conscience de leur potentiel et de leurs forces. Et n'ont pour autant rien révolutionné dans leur jeu, basé sur une défense bien organisée et agressive, une meilleure alternance et une faculté à choisir les bons ballons à jouer dans le sillage de l'international Baptiste Serin, meilleur réalisateur du championnat.

Face à Toulon, l'UBB est restée maîtresse du jeu (36-25) et a ensuite évité de tomber dans le piège catalan (22-11). Après la coupure européenne, elle a fait impression à Castres (32-13), terre historiquement hostile, en jouant près d'une heure à 14 suite à l'exclusion du flanker Mahamadou Diaby.

- "Garder la tête froide" -

Dimanche, le Racing 92, pourtant en verve ces dernières semaines, n'a pas résisté non plus, succombant (40-7) avec des circonstances atténuantes - exclusion du talonneur Ole Avei après 10 minutes - au rouleau compresseur bordelais, récompensé par le bonus offensif après la sirène. Signe de son appétit...

"On enchaîne, on progresse, on grandit petit à petit, résume l'arrière Nans Ducuing, auteur d'un nouveau doublé face aux Franciliens. On maîtrise nos matches, les faits de jeu. Ca fait du bien mais on ne va pas fanfaronner et se prendre pour d'autres. Nous ne sommes qu'à la moitié de la saison. Il faut garder ce cap et si on y parvient, on aura peut-être une bonne surprise à la fin".

A mi-parcours, voilà l'UBB bien arrimée au trio infernal Clermont-Toulouse-La Rochelle, avec 39 points au compteur (son record depuis son retour dans l'élite en 2011) et à une place qui la qualifierait pour des barrages à domicile.

Et la suite fait rêver en Gironde avec les demi-finales du Top 14 programmées début juin au Matmut Atlantique. Un peu l'année ou jamais en somme.

Mais tout cela demande confirmation et ce dès samedi au Hameau face à des Palois au plus mal avec six défaites consécutives.

Il sera primordial de "garder la tête froide", comme le suggérait dimanche le président Marti, satisfait de voir la star fidjienne Semi Radradra trouver enfin ses marques et impatient de revoir à l’œuvre la pépite Mathieu Jalibert (blessé au genou) et le Fidjien Peni Ravai (pied), rares facteurs X de la saison passée, sur la voie de la guérison.

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