Le Groupe de Lima ne reconnaîtra pas le nouveau mandat de Maduro

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Les 14 pays du Groupe de Lima ne reconnaîtront pas le deuxième mandat de Nicolas Maduro qui doit commencer le 10 janvier, a annoncé vendredi le chef de la diplomatie péruvienne Nestor Popolizio à l'issue d'une réunion dans la capitale du Pérou.

"Cette déclaration (finale) porte un message politique fort : le principal est sans nul doute la non-reconnaissance de la légitimité du nouveau mandat du régime vénézuélien", a déclaré le ministre devant la presse, entouré de représentants des autres pays. Le Groupe de Lima est composé de 13 pays d'Amérique centrale et du Sud ainsi que du Canada.

Ces pays ont également demandé au président socialiste vénézuélien de ne pas entamer son nouveau mandat et de céder le pouvoir au Parlement, seule institution contrôlée par l'opposition.

Pour la première fois, les Etats-Unis, qui ne sont pas membres du Groupe de Lima, ont participé à cette réunion. Le secrétaire d'Etat Mike Pompeo y était associé par visioconférence.

Un entretien bilatéral en marge de la réunion devait également avoir lieu entre le nouveau chef de la diplomatie brésilienne, Ernesto Araujo, et son homologue américain, selon l'ordre du jour officiel rendu public par Brasilia.

Cette réunion intervenait quelques jours après une rencontre entre Mike Pompeo et plusieurs hauts responsables sud-américains, dont le président colombien Ivan Duque et le chef de la diplomatie péruvienne Nestor Popolizio, pour renforcer la pression sur Caracas.

La réunion de vendredi se déroulait également dans la foulée de l'investiture du président d'extrême droite brésilien Jair Bolsonaro. Son pays fait partie des 14 nations formant le Groupe de Lima et le nouveau dirigeant brésilien considère le gouvernement vénézuélien comme un régime dictatorial.

Le Pérou, qui à l'instar des Etats-Unis est un critique féroce du gouvernement de Nicolas Maduro, avait proposé début décembre aux membres du Groupe de Lima de rompre leurs relations diplomatiques avec Caracas.

Nicolas Maduro, qui doit prêter serment le 10 janvier pour un deuxième mandat après une réélection contestée, accuse la Maison Blanche de tenter de le faire chuter avec l'aide des gouvernements colombien et brésilien.

Le Groupe de Lima regroupe l'Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, le Mexique, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la Guyana et Sainte-Lucie. Il a été créé en 2017, au moment où le Venezuela était secoué par de violentes manifestations qui ont fait 125 morts.

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