Italie: Salvini contre la suspension des matchs de foot après les cris racistes

Italie: Salvini contre la suspension des matchs de foot après les cris racistes
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini s'est dit opposé, lundi, à la suspension des matches de football ou à la fermeture des stades, comme certains le préconisent, après les cris racistes et les violences récemment survenus dans le calcio.

"La fermeture des stades, la suspension des matches ou l'interdiction des transferts pour les supporteurs, c'est la démission de l'Etat", a déclaré Matteo Salvini, qui est aussi le chef de file de l'extrême droite italienne.

"Je suis pour responsabiliser les supporteurs en disant que celui qui fait une faute, celui-là doit payer", a ajouté le ministre après une table ronde, à Rome, qui visait à renforcer la sécurité dans les stades.

M. Salvini avait réuni des responsables des forces de la police, des fédérations sportives, des arbitres, des entraîneurs et des représentants de clubs de supporteurs après les violences survenues le 27 décembre en marge du match de championnat d'Italie de football Inter Milan-Naples.

Ce soir-là, le défenseur franco-sénégalais de Naples Kalidou Koulibaly avait été la cible de cris racistes qui avaient soulevé l'indignation et entraîné une peine de deux matches à huis clos pour l'Inter, une sanction rapide et plus sévère qu'à l'accoutumée.

L'émotion est d'autant plus forte en Italie que de graves incidents avaient aussi éclaté en dehors du stade à l'occasion de ce match, provoquant la mort d'un supporter de l'Inter.

"Il ne faut pas confondre les supporteurs qui sont 99,9% des gens bien qui gravitent dans le monde du football avec les délinquants", a déclaré Matteo Salvini qui a martelé qu'il souhaitait "éradiquer la délinquance à l'intérieur et à l'extérieur des stades".

Pour cela, il a annoncé une "loi unique" sur la sécurité dans le sport --le texte de référence en Italie date de plusieurs décennies-- avec des mesures visant à accélérer et à simplifier les procédures "pour arriver à des jugements plus rapides".

"Il faut autoriser les transferts collectifs de supporteurs parce qu'on contrôle plus facilement 1.000 supporteurs sur un train réservé en donnant sa carte d'identité que 100 voitures qui entrent en ville sans aucun contrôle", a souligné Matteo Salvini.

Le ministre s'est aussi dit favorable à la programmation de matches sensibles en diurne plutôt qu'en nocturne.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Formule E : Stoffel Vandoorne remporte la deuxième course de l'E-Prix de Rome

Ligue des champions : l'AS Rome veut l'exploit face à Liverpool

AS Rome - Liverpool : un match sous haute sécurité