Cyclisme: Paris-Nice ose un long chrono

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Suspens à préserver: la prochaine édition de Paris-Nice (10 au 17 mars) espère garder sa marque de fabrique, l'incertitude jusqu'aux derniers moments de course, malgré la mise en place d'un contre-la-montre de 25 kilomètres en milieu de semaine.

Pour la première fois depuis 2011 et la victoire de l'Allemand Tony Martin, les organisateurs, qui ont présenté le parcours mercredi à Versailles, ont fait le choix d'un "chrono" d'une distance conséquente, de 25,5 kilomètres autour de Barbentane (Bouches-du-Rhône), pour une course d'une semaine. Soit une longueur approchante de celle du contre-la-montre du Tour de France en juillet prochain à Pau.

"Le test est intéressant", a estimé le directeur de course François Lemarchand qui est resté fidèle à l'essentiel pour le dernier week-end, une arrivée au sommet le samedi suivie d'une étape courte mais dense le lendemain, propice aux renversements de situation (Soler en 2018).

Cette fois, la ligne sera placée le samedi 16 mars au col de Turini, une montée historique du rallye auto de Monte-Carlo, après une ascension de 14,9 kilomètres à 7,3% de pente moyenne. De quoi satisfaire les grimpeurs annoncés, les Colombiens Miguel Angel Lopez et Nairo Quintana, mais aussi Romain Bardet, de retour après une parenthèse d'un an, et le Britannique Simon Yates, dont la deuxième place au classement l'année passée augurait d'une grande saison (vainqueur de la Vuelta).

- La solution des 23 équipes -

"C'est un Paris-Nice un peu moins dur que les années précédentes", a prévenu toutefois François Lemarchand bien qu'il souligne la difficulté de la 4e étape arrivant à Pélussin (Loire), dans le massif du Pilat.

Les sprinteurs qui viendront en nombre (Groenewegen, Cavendish, Démare, Ewan, S. Bennett, Kristoff, Coquard) disposeront au moins de trois arrivées favorables en début de semaine, à partir du lancement de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).

"Toutes les catégories auront leur mot à dire", s'est félicité Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, qui a invité les cinq formations françaises de deuxième division (Arkea-Samsic, Cofidis, Delko Marseille, Direct Energie, Vital Concept) en plus des 18 équipes qualifiées d'office au titre du WorldTour.

"A titre exceptionnel", a ajouté Christian Prudhomme qui s'est aussi projeté sur la sélection à venir pour le Tour, quatre cartes d'invitation devant être distribuées. "On veut pouvoir regarder chacune des formations. Cette année, c'est vraiment particulier. Il y a une très forte densité des équipes françaises de deuxième division françaises. Il faudra faire un choix".

Il a exclu qu'une solution comparable (23 équipes) puisse être adoptée pour le Tour dès lors que la contrainte réglementaire (8 coureurs et non 7 comme à Paris-Nice) est différente: "C'est complètement impossible. Il y aura 22 équipes au Tour de France et la sélection se fera à la fois sur les résultats et aussi sur ce qui s'est passé ces dernières années."

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