Dopage: l'AMA commence son travail à Moscou

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Les experts de l'Agence mondiale antidopage (AMA) chargés de récupérer des données de l'ancien laboratoire de Moscou impliqué dans un scandale de dopage institutionnel ont commencé à travailler jeudi, malgré l'expiration du délai imposé pour éviter de nouvelles sanctions, ont annoncé l'AMA et le ministre russe des Sports.

"Les membres de l'équipe (de l'AMA) ont eu accès au laboratoire aujourd'hui (jeudi) et n'ont signalé aucun problème sur leur travail jusqu'à présent", a indiqué l'AMA dans une brève déclaration transmise à l'AFP.

"Le travail de montage de l'équipement et de l'unité chargée de la copie des bases de données a commencé", a annoncé de son côté le ministre russe Pavel Kolobkov, cité par les agences de presse russes.

Selon lui, ce travail devrait prendre "deux à trois jours" en coopération avec des experts russes, des membres du laboratoire et du Comité d'enquête russe.

L'Agence mondiale avait exigé, avant le 31 décembre, la remise de milliers de données de contrôles remontant à l'époque où la Russie est accusée d'avoir instauré un dopage institutionnel (2011-2015). Ce délai n'ayant pas été respecté, l'agence russe antidopage, la Rusada, risque désormais en théorie de nouvelles sanctions de l'AMA.

Mercredi, une équipe de l'AMA est arrivée dans la capitale russe pour une visite de la dernière chance.

"Ce petit retard n'est pas de la faute de la Russie. Il s'agissait d'un problème technique et organisationnel", a ajouté jeudi le ministre russe des Sports, cité par l'agence Ria Novosti.

La précédente visite des experts antidopage à Moscou, à la mi-décembre, s'était soldée par un échec, les Russes remettant en cause la conformité de l'équipement utilisé, selon l'agence mondiale.

Le Kremlin a expliqué mercredi cet échec par des problèmes "logistiques", assurant avoir des "contacts intenses" avec l'AMA.

Le patron de l'agence américaine antidopage (Usada) Travis Tygart reste "vigilant". "Si tout cela est vrai, c'est une bonne chose (...) mais il faut rester vigilant pour assurer une publication complète et publique des données obtenues dans approximativement 9.000 contrôles présumés positifs qui existent au sein du laboratoire de Moscou", a-t-il estimé.

"En attendant que tout cela soit fait (...), l'AMA devrait déclarer la Russie non-conforme pour avoir manqué la date-limite du 31 décembre", a ajouté Tygart, qui a fait tomber pour dopage la star déchue du cyclisme, Lance Armstrong.

Un comité des sanctions de l'AMA doit se réunir lundi et mardi prochains pour faire ses recommandations sur la Rusada, puis le comité exécutif de l'agence tranchera dans les jours suivants.

L'enjeu est important pour la Russie, bannie depuis novembre 2015 de toute compétition par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF). Lors de sa dernière réunion à Monaco le 4 décembre, l'IAAF, qui autorise néanmoins des athlètes russes triés sur le volet et sous bannière neutre, avait maintenu les sanctions, en réclamant à nouveau les données des contrôles de l'ancien labo de Moscou.

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