Ligue 1: Marseille est toujours malade

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Encore raté. L'Olympique de Marseille, toujours en pleine crise de confiance, n'a pas réussi à battre Monaco (1-1), tout aussi fragile, dans un Vélodrome hostile, dimanche lors de la 20e journée de Ligue 1.

Le "Champions project" a du plomb dans l'aile. L'OM chute à la 9e place, à cinq longueurs du podium espéré, et tout le monde, les joueurs, l'entraîneur Rudi Garcia et le président Jacques-Henri Eyraud, a pris dans les oreilles la défiance des supporters.

Marseille n'a plus gagné depuis huit matches et n'a pas commencé à donner le moindre coup de gomme à l'humiliation de la semaine dernière en Coupe de France, contre un club amateur de 4e division, Andrézieux (2-0).

Le match avait pourtant bien commencé, avec un but de Maxime Lopez (13), l'enfant de Marseille, mais pour s'être ensuite arrêté de jouer, l'équipe de Garcia a réussi à relancer une formation plus malade qu'elle, avec une égalisation de Youri Tielemans (38).

Monaco, où la prestigieuse recrue Cesc Fabregas a disputé 90 premières minutes transparentes et a même perdu des ballons faciles, a mal tiré ses corners, reste avant-dernier.

L'OM a cru mettre fin à la série noire sur un but de Florian Thauvin (70), mais il a été refusé par l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) pour une faute de Lucas Ocampos que les Marseillais ont contestée.

Cela a rendu Rudi Garcia furieux. L'Argentin met en effet une semelle au gardien suisse, involontairement puisqu'il se retournait en pivot.

- Fragilité mentale -

Au-delà de ces péripéties, l'OM a montré encore trop de fragilité mentale et collective pour espérer mieux.

Jordan Amavi a livré une prestation très difficile, souvent battu en défense et incolore en attaque. Dimitri Payet, encore à la peine, a été remplacé sous les sifflets par Clinton Njie.

Le match avait pourtant très bien commencé pour l'OM. Le "Minot" Maxime Lopez a libéré ses aînés d'une pure frappe de 25 m sur le second temps d'un coup franc (13).

Marseille réussissait là son premier but dans le premier quart d'heure en L1 de la saison.

Lopez lui n'avait plus marqué depuis le 19 octobre 2017 contre Guimaraes (2-1) en Ligue Europa, son seul but la saison dernière.

Bagarreur, l'enfant du club a rageusement taclé Cesc Fabregas sur l'action suivante. La grinta semblait revenue, à l'image de l'intensité mise dans les duels par Luiz Gustavo, de retour en défense centrale car Adil Rami n'était pas à 100%.

Le Brésilien, qui a parlé comme un leader dans le vestiaire cette semaine, a comme le jeune Lopez montré l'exemple, avec un sauvetage dans les pieds de Rony Lopès (16) ou par-dessus la tête d'Aleksandr Golovin (30).

Mais Marseille a curieusement arrêté de jouer et laissé Monaco revenir dans le match. Les hommes de Thierry Henry étaient pourtant perdus.

- "Garcia démission!" -

A force de reculer, l'OM a fini par concéder l'égalisation, sur une frappe de Youri Tielemans qui arrivait lancé (38).

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Le Vélodrome, qui chantait encore "Garcia démission!", message tagué au centre d'entraînement dans la semaine, même à 1-0, s'est déchaîné. "Mouille le maillot ou casse-toi!", "Direction démission!" sont descendues des tribunes rageuses.

Avant le match, les banderoles avaient fleuri, sur le thème: "Tous coupables", et le virage Sud avait préparé une chorégraphie, un défilé de silhouettes de joueurs et de la direction représentés en Rapetou et Oncle Picsou, transportant des sacs d'or et ce message: "Vous êtes tous une escroquerie en bande organisée".

Peu avant l'heure de jeu, le virage Sud a même rythmé de "Olé!" les passes des Monégasques.

A la reprise, l'OM était au plus mal. Golovin a manqué une incroyable balle de 2-1, seul devant Mandanda après une montée saignante de Fodé Ballo-Touré, une des recrues monégasques.

Marseille a mieux fini le match et a eu des occasions par Payet (62), Thauvin (80, 90+1) ou Njie (82).

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A la fin de la rencontre, le capitaine Payet a emmené ses coéquipiers près des tribunes discuter avec des supporters, rejoints ensuite par Garcia. Pas sûr que cela suffise à détendre l'atmosphère...

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