NBA: pour un soir, Tony Parker retrouve San Antonio

NBA: pour un soir, Tony Parker retrouve San Antonio
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Tony Parker fait l'unanimité partout où il passe: à Charlotte, sa nouvelle équipe depuis juillet, et à San Antonio qui le révère toujours et où il jouera lundi son premier match sous un autre maillot que celui des Spurs.

C'est l'un des matches de la saison régulière 2018-19, sinon "LE" match, que beaucoup de supporteurs de San Antonio attendaient avec le plus d'impatience.

"TP", l'un des membres du légendaire "Big 3" qu'il formait avec Tim Duncan et Manu Ginobili, revient à la maison.

Bien loin de l'accueil houleux réservé il y a dix jours à Kawhi Leonard, parti pour leur plus grande colère l'été dernier à Toronto, les supporteurs des Spurs vont fêter leur ancien N.9.

Ce retour à l'AT&T Center sera forcément émouvant pour Parker, quadruple champion NBA, sélectionné six fois pour le All Star Game et MVP de la finale 2007 lors de ses 17 saisons (2001-18) avec les Spurs.

Mais l'ancien international français a soigneusement évité d'aborder le sujet en public dans les jours précédents ce match dans la ville qui l'a vu devenir star de la NBA et où sa femme et leurs deux enfants vivent toujours.

- "Un fils, un ami pour la vie" -

Son entraîneur à Charlotte James Borrego, lui même ancien de la maison Spurs, n'en doute pas une seconde: "Cela va être un moment émouvant, ce retour va être unique, il est impatient de retourner là-bas et de voir des gens avec qui on a noué des liens profonds", a-t-il expliqué cette semaine à l'AFP lors du passage de son équipe à Los Angeles.

Parker, 36 ans, va notamment croiser Gregg Popovich, l'emblématique entraîneur de San Antonio, qui l'a présenté jeudi dernier comme "un fils", "un ami pour la vie".

"Le voir sous un autre maillot fait un peu mal au cœur, mais il est dans une bonne situation. Il fait du bon boulot et réalise une bonne saison. Il est heureux, et tant qu’il l’est, je le suis", a noté "Pop".

Alors qu'il avait perdu son statut de titulaire à San Antonio et voyait son rôle et son temps de jeu diminuer, Parker, en fin de contrat avec les Spurs, a décidé l'été dernier à 36 ans de relever un dernier défi.

A Charlotte, franchise dont le propriétaire est l'idole de sa jeunesse Michael Jordan, il s'est rapidement imposé et a donné de la crédibilité à une équipe sans palmarès, actuellement 8e de la conférence Est (19 v-23 d).

- Le grand frère -

Cela se mesure à ses statistiques (9,4 points et 3,8 passes décisives par match pour 18,5 minutes de jeu) et surtout à l'estime que lui portent ses nouveaux coéquipiers.

A commencer par la star des Hornets, Kemba Walker: "Il sait ce qu'il faut faire pour gagner, il a apporté une attitude de +winner+, on a besoin d'un leader, surtout dans un groupe jeune", a-t-il insisté.

"J'apprends au quotidien à son contact", a assuré le meneur titulaire de Charlotte.

Son compatriote et grand ami Nicolas Batum est, sans surprise, admiratif.

"Il apporte la maturité, le leadership, l'expérience, la sérénité, le respect aussi, car il a vécu des choses qu'on n'a pas vécu, c'est un grand frère pour tout le monde", a-t-il détaillé.

PUBLICITÉ

Son entraîneur qui l'a cotoyé pendant dix ans à San Antonio où il a été adjoint de 2003 à 2010 et de 2015 à 2018, ne tarit pas d'éloges.

"Il nous aide beaucoup, que ce soit sur le terrain et en dehors, en particulier durant le 4e quart-temps quand la victoire est en jeu. Il est calme et il nous donne de l'aplomb, il réussit des paniers importants", a énuméré Borrego.

"Il est super, il est tout ce que j'attendais de lui et même plus", a-t-il conclu.

Un jugement que pourraient reprendre à leur compte Popovich et les supporteurs des Spurs qui ont vu débarquer dans leur ville en 2001 un inconnu de 19 ans, sans se douter de tout ce qu'il allait leur apporter.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

NBA : le "king" LeBron James devient le meilleur marqueur de l'histoire du basketball américain

Super Bowl LVI : que le spectacle commence

Zlatan Ibrahimović et les Los Angeles Galaxy, c'est fini