Hand: une revanche sur l'Espagne et un pas vers les demies

Hand: une revanche sur l'Espagne et un pas vers les demies
Par AFP
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Les Français ont fait un pas vers les demi-finales du Mondial de handball en battant l'Espagne 33 à 30, dans un premier match du tour principal maîtrisé de bout en bout, samedi à Cologne.

Crucial dans la course au dernier carré, dans laquelle les Français gardent leur destin en main, ce choc avait une signification toute particulière pour les Bleus. Ce sont les Espagnols qui, l'an passé en demi-finale de l'Euro, les avaient stoppés avant de continuer jusqu'à l'or.

"Les joueurs avaient à cœur d'effacer l'affront. Au moins sur l'engagement, je savais qu'on n'allait pas pécher", a commenté le sélectionneur Didier Dinart.

Toujours invaincus (5 victoires, 1 nul), les doubles tenants du titre ne sont pas encore arrivés. La probabilité que le dernier match contre la Croatie mercredi soit décisif reste haute. L'Allemagne reste aussi en course, les Espagnols en revanche sont presque éliminés. En attendant les Croates, les Bleus devront bien sûr battre dimanche (20h30) l'Islande, un adversaire de moindre calibre.

Parfois sur courant alternatif au premier tour, les Français sont montés d'un cran dans le jeu. En défense, les pivots Luka Karabatic et Ludovic Fabregas, "les deux tours jumelles" comme les a appelés l'entraîneur, ont monté la garde, prouvant que la blessure du capitaine Cédric Sorhaindo pouvait être surmontée.

- Richardson éblouissant -

Fabregas a aussi été prolifique en attaque en début de match (6 buts, dont 5 avant la pause), comme ensuite ses deux camarades de la promotion 1996-97 Dika Mem (6 buts) et Melvyn Richardson (4 buts).

Le fils de Jackson a fait une entrée courte mais fulgurante après la pause pour son deuxième match depuis son intégration dans la liste des seize. C'est lui qui a fini d’écœurer les Espagnols en marquant quatre fois en treize minutes sur le terrain. Sans se laisser envahir par le doute. "Si tu te poses trop de questions au tir, ça devient difficile. Tu les prends comme si tu étais à l'entraînement et après, ça rentre ou pas!", a-t-il dit.

Le jeune demi-centre avait d'excellents souvenirs de l'Arena de Cologne où il était devenu champion d'Europe des clubs avec Montpellier en mai dernier, en étant déjà décisif.

Piégés l'an passé en Croatie par le rythme lent imposé par les Espagnols, les Français avaient retenu la leçon. Agressifs en défense, rapides en contre-attaque, ils ont pris le large dès le début du match et n'ont jamais été menés.

Un incident survenu la veille lors du dernier entraînement des Espagnols aurait pu changer la donne. Touché au genou par un panneau publicitaire, le gardien du Paris SG Rodrigo Corrales avait été remplacé au dernier moment par l'épouvantail Arpad Sterbik, 39 ans.

Le vétéran d'origine yougoslave, débarqué de l'avion le matin même, a été à la hauteur de sa réputation (11 arrêts en un peu plus d'une mi-temps). Il a même fait courir un petit frisson lorsqu'il a enchaîné trois parades juste avant la pause, limitant l'écart à deux unités (17-15) contre cinq quelques minutes avant.

C'est aussi à cause de lui que les Français se sont fait rejoindre au score, pour la seule fois de la partie (18-18), en début de seconde période, avant que la machine bleue ne reprenne son rythme de croisière dans ce "match-référence", selon Nikola Karabatic. La star du Paris SG a joué 30 minutes pour sa deuxième apparition dans ce Mondial et a marqué son premier but.

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