Brexit: May veut rediscuter avec Bruxelles la question de la frontière irlandaise

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La Première ministre britannique Theresa May a annoncé lundi aux députés qu'elle allait retourner à Bruxelles reparler de la question du "filet de sécurité" censé éviter le retour d'une frontière physique entre les deux Irlande après le Brexit.

"Je vais continuer à m'entretenir avec mes collègues cette semaine -- dont le DUP (parti nord-irlandais, ndlr) -- pour voir comment remplir nos obligations", dont celle d'éviter le retour d'une frontière "d'une manière qui aura le plus grand soutien de cette chambre", a dit Mme May.

"Et je présenterai les conclusions de ces discussions à l'UE", a ajouté la dirigeante conservatrice, qui tente de débloquer la situation après le rejet massif la semaine dernière par les députés de l'accord de divorce qu'elle a conclu avec Bruxelles.

Ce "filet de sécurité", appelé "backstop" en anglais, cristallise les critiques au Royaume-Uni, en particulier des Brexiters qui y voient la porte ouverte à un arrimage permanent de leur pays à l'UE, et des unionistes du DUP (pro-Brexit), allié indispensable de Theresa May au Parlement, qui dénoncent le statut particulier qu'il octroierait à l'Irlande du Nord.

Prévu pour n'entrer en vigueur qu'à défaut d'autre solution à l'issue d'une période de transition, ce dispositif stipule que le Royaume-Uni demeure dans un "territoire douanier unique" avec l'Union européenne, ce qui limiterait la capacité de Londres à négocier des traités commerciaux avec des pays tiers.

Mais l'UE se refuse à rouvrir le "Traité de retrait", qui inclut cette disposition.

"C'est maintenant aux dirigeants britanniques de construire une majorité stable et positive pour un accord, donc nous attendons les prochaines étapes de la part du gouvernement britannique", a encore déclaré lundi le négociateur en chef des 27, Michel Barnier.

Le ministre polonais des Affaires étrangères Jacek Czaputowicz a semblé se désolidariser de la position des 27, suggérant au micro de la BBC de limiter le "filet de sécurité" à cinq ans.

Son homologue irlandais, Simon Coveney, a immédiatement écarté cette idée.

"C'était probablement une tentative d'aider. La Pologne a plus de citoyens au Royaume-Uni que n'importe quel autre Etat membre, plus que l'Irlande même. Mais je ne pense pas que son intervention reflète la pensée de l'UE", a-t-il souligné de Bruxelles, en marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.

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