La call-girl disant détenir des secrets sur Trump "n'a commis aucun crime", selon son avocat

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L'escort girl bélarusse Nastia Rybka, brièvement détenue à Moscou alors qu'elle avait promis des révélations sur le rôle de la Russie dans les élections américaines, n'a "commis aucun crime", a assuré mercredi son avocat lors d'une conférence de presse chaotique.

Interpellée la semaine dernière alors qu'elle était en transit à Moscou, la jeune femme a été remise en liberté à la surprise générale par la justice mardi, mais fait toujours l'objet d'une interdiction de quitter le territoire russe.

Nastia Rybka, de son vrai nom Anastasia Vachoukevitch, devait se présenter mercredi devant les médias, mais n'est jamais venue à la conférence de presse organisée par son avocat, Dmitri Zatsarinski. Celui-ci a affronté la presse seul, assurant que la jeune femme "n'a commis aucun crime".

Semblant dépassé par les évènements, il a assuré que "dans les jours qui viennent, elle n'ira nulle part. Nous avons besoin de résoudre les problèmes de l'enquête".

Anastasia Vachoukevitch avait été arrêtée la semaine dernière à son retour de Thaïlande, d'où elle avait été expulsée après avoir passé près d'un an en prison pour avoir donné des cours de "formation sexuelle".

En Russie, elle est accusée d'"incitation à la prostitution" avec Alexander Kirillov, un homme se présentant comme un "coach sexuel", lui aussi expulsé de Thaïlande.

Anastasia Vachoukevitch s'est surtout faite connaître en affirmant être mêlée à un scandale politique avec le magnat russe de l'aluminium Oleg Deripaska, proche de l'ex-directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort.

Elle avait notamment publié des vidéos semblant montrer l'oligarque sur un yacht en pourparlers avec un haut responsable russe.

La jeune femme avait affirmé être en possession des "pièces manquantes du puzzle" sur l'aide que le Kremlin aurait apportée à Donald Trump pendant sa campagne en 2016, mais a dit vouloir s'excuser auprès d'Oleg Deripaska lors de sa seule audience devant un juge russe.

Le magnat a porté plainte contre la Bélarusse pour "violation de la vie privée". Cité par l'agence Ria Novosti, son avocat, Alexeï Melnikov, a assuré mercredi qu'Oleg Deripaska voulait contraindre Kirillov et Vachoukevitch à payer l'amende d'un million de roubles (13.275 euros) à laquelle ils ont été condamnés.

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