Danse sur glace: Papadakis et Cizeron toujours aussi souverains après le court

Danse sur glace: Papadakis et Cizeron toujours aussi souverains après le court
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Avec plus de trois points d'avance à l'issue du programme court vendredi, les patineurs français Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, toujours aussi souverains, disposent d'une "belle avance" avant le libre de danse sur glace des Championnats d'Europe de patinage artistique, samedi à Minsk.

Pour la deuxième fois en compétition internationale après les Internationaux de France à Grenoble fin novembre, les triples champions du monde (2015, 2016 et 2018) et vice-champions olympiques 2018 ont patiné leur "danse rythmique", sur des airs de tango composés par l'Argentin Astor Piazzolla et interprétés par le violoniste letton Gideon Kremer.

"L'énergie était très bonne. Après, au niveau technique il y a encore des progrès à faire. Mais ce n'est que notre deuxième compétition et on a un timing un peu décalé", a précisé Guillaume Cizeron après la prestation.

Et malgré ce manque de compétition, ils ont quand même distancé la concurrence européenne, emmenée par les Russes Alexandra Stepanova et Ivan Bukin.

Avec un total de 84,79, les Français améliorent leur résultat de Grenoble (84,13), déjà la référence mondiale, et comptent une "belle avance" selon leur entraîneur Romain Haguenauer sur Stepanova/Bukin (81,37) avant le libre.

"Ils passaient en dernier, l'attente très longue. Ils ont l'habitude, mais c'était un peu long. Ils ont fait un performance très très souple, très fluide", se réjouit Romain Haguenauer.

Il a toutefois noté quelques éléments encore perfectibles, avec les Mondiaux en perspective dans deux mois à Saitama (Japon), où la concurrence sera renforcée des Américains Madison Hubbell et Zachary Donohue et des Canadiens Piper Gilles et Paul Poirier.

- "Vitesse et fluidité" -

"J'aurais aimé les voir parfois jouer un peu plus sur des différences de tonicité, ce qu'ils sont capables de faire. C'était proche de l'excellence, mais pour les Championnats du monde, il y a encore de la marge", souligne leur entraîneur à Montréal, où ils se sont établis depuis de nombreuses années.

"Le tango est une danse que l'on aime. On peut s'exprimer tous les deux sur la vitesse et la fluidité. On aime aller dans ces deux directions", a souligné Gabriella Papadakis en conférence de presse.

"C'est une musique très intense, très profonde. J'avais fait le choix de jouer sur la première partie, extrêmement lente que l'on a dû accélérer, pour montrer les qualités et les différences qu'il y a avec un tango plus saccadé. C'est ce jeu de nuance qui demande d'être performant à 100%", note Haguenauer.

Samedi, ils monteront sur la glace en avant-dernière position. A la clef: un cinquième titre européen consécutif, ce qu'aucun danseur sur glace n'est arrivé à réaliser. Et se rapprocher du record de six sacres continentaux des Soviétiques Lyudmila Pakhomova et Alexandr Gorshkov dans les années 1970.

Vendredi en soirée, le titre chez les dames sera décerné, avec une belle bataille entre Russes, où Alina Zagitova, championne olympique à Pyeongchang l'an passé, tentera de conserver sa couronne européenne et résister à sa compatriote Sofia Samodurova.

La Française Laurine Lecavelier essaiera de se mêler à la lutte pour le podium, ce qui serait une première tricolore depuis l'argent continental de Surya Bonaly en 1996.

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