Six Nations: les Bleus entre méthode Coué et politique des petits pas

Les Bleus à l'entraînement à Marcoussis, le 23 janvier 2019
Les Bleus à l'entraînement à Marcoussis, le 23 janvier 2019 Tous droits réservés Geoffroy VAN DER HASSELT
Tous droits réservés Geoffroy VAN DER HASSELT
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Malgré une année 2018 morose, les joueurs du XV de France sont persuadés, avant d'attaquer vendredi contre le pays de Galles un Tournoi des six nations périlleux, que des jours meilleurs sont devant eux. A force de travail et pour peu qu'ils parviennent à se libérer.

Trois victoires pour huit défaites l'année passée, dont une dernière historique et humiliante face aux Fidji à domicile (21-14): à moins de huit mois de la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre), les Bleus sont suffisamment engagés dans le tunnel qu'ils ne peuvent que guetter la lumière devant pour en sortir.

En avançant pas à pas, sans voir plus loin que ce premier rendez-vous au Stade de France en ouverture d'un Tournoi toujours délicat les années impaires, avec trois déplacements, dont deux voyages en Angleterre et en Irlande.

"On ne regarde que le pays de Galles. Avec nos résultats, on ne peut pas se permettre de dire qu'on va gagner le Tournoi" avance Gaël Fickou.

Le centre ou ailier est également convaincu que les Français ont "les armes pour faire de belles choses". A court, ou moyen terme au Japon, comme le pense Uini Atonio: "Il ne faut pas baisser la tête. On va pas aller au bout du monde pour finir dixième. On prépare quelque chose de bien."

Le temps de préparation est cependant long: arrivé début 2018 en remplacement de Guy Novès, Jacques Brunel n'est toujours pas parvenu à insuffler un élan constant au XV de France.

Malgré quelques victoires prometteuses (Angleterre dans le Tournoi-2018, Argentine en novembre) et des fameuses défaites encourageantes (pays de Galles et Irlande dans le Tournoi-2018, Afrique du Sud à l'automne). Balayées par la déroute face aux Fidji ?

"Non, sinon ce n'est pas la peine de se déplacer: on va creuser un trou et se mettre dedans" lance Baptiste Serin.

"Vu qu'on est des compétiteurs, on a tous pris un 'pèt' au casque. Mais deux mois sont passés, on est tourné vers autre chose" estime de son côté Camille Lopez.

- L'éternelle quête de confiance -

Le retour de certains absents de novembre (Parra, Fofana, Camara, Atonio) et l'arrivée de cinq nouveaux, dont des Toulousains (Ramos, Ntamack, Aldegheri) et un Rochelais (Alldritt) en pleine confiance en club, apportent un vent de "fraîcheur et d'enthousiasme", selon Louis Picamoles.

"La joie de vivre est toujours là et j'espère que ça va se répercuter sur le terrain" abonde Serin.

Et, surtout, qu'elle se traduise par une série de victoires afin de générer de la confiance et d'enclencher un cycle vertueux.

"Je persiste à dire que si on arrive à trouver ces deux-trois résultats qui nous font basculer, ça va donner quelque chose de vraiment bien" veut ainsi croire Serin.

Pour basculer, les Bleus doivent selon eux se libérer: "Si on joue petit bras... Il faut oser, je pense" estime ainsi Sébastien Vahaamahina, à l'unisson de Louis Picamoles: "Parfois on sent qu'on est un peu timoré, on a peur de faire la passe en plus."

Mais pour faire celle-ci, encore faut-il être en confiance. Le serpent se mord donc la queue.

Comment sortir de ce cycle infernal ? Par le travail, selon Picamoles: "C'est en faisant tous les jours la passe de plus à l'entraînement qu'on arrivera à la faire en match, sous pression."

De pression, les Bleus n'en manqueront pas vendredi face aux Gallois, une semaine avant de se rendre en Angleterre.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium