XV de France: le rebond ou le plongeon

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Deux mois après une défaite historique face aux Fidji (21-14), le XV de France retrouve vendredi (21h00) le Stade de France, face au pays de Galles en ouverture du Tournoi des six nations. Sous pression et avec pour seul objectif de retrouver victoire et confiance.

Ils assurent ne pas penser à la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre), pourtant si proche. A raison: là où la plupart des nations voient à moyen terme, affûtant leurs armes et affinant leurs automatismes en vue du rendez-vous planétaire, les Bleus en sont encore à tester des joueurs (cinq nouveaux appelés pour le Tournoi) et des associations (Ntamack-Fofana au centre, Willemse-Vahaamahina en deuxième ligne).

Et ne regardent pas plus loin que la réception du XV du Poireau. "De par notre position, on ne peut se permettre d'avoir des objectifs à long terme. On a besoin de gagner ce match pour essayer de créer une dynamique qui peut nous faire passer le Tournoi dans de bonnes conditions" convient le sélectionneur Jacques Brunel.

Une position de neuvième équipe au classement mondial après avoir perdu huit de ses onze matches l'année passée, dont une dernière fois face aux Fidji, une première dans l'histoire du XV de France. Pour terminer sur une note amère et de colère l'an 2018, débuté par un vent d'espoir et de renouveau avec l'arrivée de Brunel en remplacement de Guy Novès.

- 'On ne peut pas oublier' -

Deux mois ont passé, mais le capitaine Guilhem Guirado n'a "pas tout oublié, loin de là; on ne peut pas oublier ce qu'il s'est passé" à l'heure de croiser le fer avec des Gallois autrement mieux outillés, troisièmes mondiaux grâce à une série, en cours, de neuf victoires.

Le XV de France n'est lui pas parvenu à en aligner plus de deux depuis... novembre 2012 (hors préparation et début de la Coupe du monde 2015)!

Il n'en vise donc d'abord qu'une, mais capitale, pour entamer un Tournoi toujours compliqué les années impaires, constitué de trois déplacements: Italie, pour finir, mais surtout Irlande (10 mars) et Angleterre, dès le week-end prochain.

Pour éviter de se rendre à Twickenham le moral dans les chaussettes et de vivre le Tournoi comme un long chemin de croix, Brunel a fait le pari de sacrifier sur l'autel du jeu son vice-capitaine Mathieu Bastareaud, à qui il a préféré la jeunesse, la vitesse et la vista de Romain Ntamack.

Le champion du monde des moins de 20 ans 2018, fils de l'ancien international Emile, honorera à 19 ans sa première sélection au centre d'une ligne de trois-quarts portée sur le mouvement, uniquement composée de partenaires à Toulouse et de joueurs de Clermont, deux des équipes en forme et les plus séduisantes du Top 14.

- Vitesse et expérience -

Parmi les Auvergnats figurent les revenants Wesley Fofana et Morgan Parra, associés pour la deuxième fois en bleu seulement -- quatre ans après la première -- avec son partenaire en club, Camille Lopez.

Les planètes semblent un peu mieux alignées: Brunel dispose enfin d'un groupe quasiment au complet, peut lancer sa charnière longtemps fantasmée, ainsi que l'un de ses leaders d'attaque (Fofana), pour la deuxième fois seulement.

Il mise beaucoup sur leur expérience et leurs automatismes, et "espère surtout que les rebonds qui ne nous ont pas été favorables ces derniers temps nous retombent dans les mains de temps en temps".

Le sélectionneur pense sans doute à ces fameuses défaites d'une courte tête et sur le fil, contre l'Afrique du Sud en novembre (29-26), l'Irlande (15-13) et le pays de Galles (14-13) dans le dernier Tournoi.

Seulement trois Bleus titulaires l'an passé à Cardiff le seront encore vendredi. Ainsi va le XV de France, en perpétuel renouvellement et à la recherche d'un éternel rebond, à huit mois de la Coupe du monde au Japon.

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