Clarey, 2e du super-G d'Are: "Ca prouve qu'il faut s'accrocher"

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Le Français Johan Clarey, devenu à 38 ans le plus vieux médaillé de l'histoire des Mondiaux de ski alpin, en terminant 2e du super-G à Are (Suède), voit ce résultat comme la "récompense" d'une longue carrière pas toujours rose.

Q: Ca fait quoi d'être le plus vieux médaillé de l'histoire des Mondiaux?

R: "Dans ma tête je n'ai pas 38 ans, vraiment pas. J'ai plutôt 25 ans! On me traite de +Papy+ tous les jours, et les gars me +branchent+ souvent sur les JO de Pékin en 2022. On verra en fin de saison. Mais tant que l'envie et les résultats sont là, il faudra encore me supporter!"

Q: Avez-vous eu une pensée pour votre ancien équipier David Poisson (décédé à l'entraînement en novembre 2017)?

R: "Aujourd'hui, j'ai pensé à David, à eux (sa famille), j'espère que ça leur met un peu de baume au coeur dans des moments si difficiles. David, je l'ai toujours un peu considéré comme mon frère. J'ai la sensation de ne pas skier tout seul, c'est mystique."

Q: Votre équipier Adrien Théaux dit que cela récompense votre carrière...

"Je n'ai pas eu une carrière facile, je me suis énormément blessé, je n'ai pas eu beaucoup de chance non plus. On m'a annulé une course à Val Gardena que j'avais quasiment gagnée. J'ai eu beaucoup de places d'honneur (18 top 5 mais seulement 5 podiums en Coupe du monde). Ca prouve qu'il faut s'accrocher, c'est ma plus grande qualité, la persévérance. Aujourd'hui ca récompense tout ça et j'en suis très fier."

Propos recueillis en conférence de presse

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